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·08 de junho de 2025
« J’ai vite remarqué que c’était un sujet délicat », Thomas Meunier n’a pas réussi à convaincre ses coéquipiers du LOSC

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·08 de junho de 2025
Actuellement en équipe nationale et même capitaine lors du match nul décevant de la Belgique contre la Macédoine du Nord (1-1), Thomas Meunier en a profité pour accorder une interview au média GVA au cours duquel il a évoqué ses discussions avec certains bi-nationaux de l’effectif du LOSC.
Si le LOSC peut se targuer d’avoir en son sein le capitaine de la Belgique, ce sont pas moins de trois membres de son effectif qui auraient pu porter le maillot des Diables Rouges durant cette trêve internationale. En effet, avant de choisir de représenter respectivement l’Espagne et la République démocratique du Congo (RDC), Matias Fernandez-Pardo et Ngal’ayel Mukau avaient porté le maillot de la sélection belge chez les jeunes.
« J’ai essayé de les convaincre de choisir la Belgique, mais j’ai vite remarqué que c’était un sujet délicat. C’était un choix de coeur, constate Thomas Meunier auprès de nos confrères de GVA. Un choix culturel aussi : vous grandissez en Belgique mais à la maison vous parlez lingala ou espagnol ».
Sandra Ruhaut/Icon Sport
C’est une perte pour l’équipe nationale de ne pas les avoir.Thomas Meunier à propos de Matias Fernandez-Pardo et Ngal’ayel Mukau
Et les regrets sont d’autant plus grands chez le défenseur lillois qu’il estime que les deux hommes feraient du bien à la sélection entraînée par Rudi Garcia. « C’est vraiment dommage. Matias est une flèche. Il court très vite, il est technique, fort et très complet. Sur la fin de saison, il a été incroyable. Pour N’gal’ayel, c’est un milieu élancé, robuste, capable de bonnes infiltrations. C’est une perte pour l’équipe nationale de ne pas avoir ses deux hommes. Nous n’avons pas de tels profils. »
Et s’ils risquent de faire le bonheur de l’Espagne et de la RDC, Matias Fernandez-Pardo et Ngal’ayel Mukau restent en salle d’attente. Pour le premier, le LOSC n’a pas accepté de le libérer pour disputer l’Euro espoirs, un sort également réservé à Ayyoub Bouaddi. Quant au second, le début de son aventure avec la sélection congolaise est loin d’être un long fleuve tranquille.
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport