Jean-Louis Gasset: « J’ai dédouané les joueurs jusqu’ici mais désormais, il n’y a plus de bouclier » | OneFootball

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset rappelait l’importance de la rencontre du week-end face à l’AS Saint-Étienne et employait une fois encore cette notion de première balle de match :

« On y est (sourire). On vient de faire six matchs contre des équipes supérieures, on a fait des choses de bien et des choses de mal. Cette fois, nous sommes au pied du mur, c’est le match de la survie. J’entends que le calendrier… Non, le rendez-vous c’est dimanche, dimanche. Un adversaire qui est juste au-dessus de nous. Quand vous perdez six matchs de suite, normalement, vous êtes décrochés et cuits, là ce n’est pas le cas. Dimanche, c’est une balle de match. […]

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La prise de conscience, elle y est depuis un moment. J’ai dédouané les joueurs jusqu’ici en disant qu’un coup c’était Lyon, puis Lens, Nice ou Lille, j’ai enlevé un peu de pression mais désormais, il n’y a plus de bouclier pour personne. Le championnat commence à partir de maintenant. Première balle de match donc mais avec un avantage, celui de jouer chez nous. On l’a vu au match aller. La pression de Geoffroy Guichard fait que Monsieur l’arbitre siffle deux penalties pour nous et les refuse en allant voir le VAR. Et dans le dernier quart d’heure, la ferveur pousse les joueurs à se surpasser. La Mosson doit redevenir la Mosson sur une heure et demi. Toute cette rancœur que l’on a en nous, il faut cracher le morceau, il faut tout mettre et jouer le match de sa vie. J’espère que tout le monde sera dans cet état d’esprit. C’est tout.

Il ne faut pas confondre les mots. Quand on parle d’agressivité, ce n’est pas agression. Il y a des mots qui sont proches mais il ne faut pas se tromper. La survie, c’est ce qu’il faut dire, la survie d’un club. Si tout le monde fait bien son travail, si tout le monde est solidaire, moi et le staff de faire bien l’équipe avec des joueurs qui sauront en mesure de jouer le match dans un système qui sera le meilleur pour nous, les joueurs d’assumer les choix que nous ferons, les supporters de nous soutenir… Après on verra à la fin du match. Si on fait tous ensemble le match qu’il faut, je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème. »