Jean-Michel Aulas : “Tout en gardant cette humilité des gens les plus modestes, il faisait partie de plus grands” | OneFootball

« C’était une idée de génie de Claude Bez, il l’avait symbolisé de la manière suivante : il fallait un dur de dur, c’était Raymond Domenech, et un gars talentueux mais qui sera aimé par tout le monde, c’était Bernard. Bernard n’a jamais trahi les principes qu’on lui avait apportés, déterminés. Il était aimé de tout le monde. Il lui arrivait de se mettre en colère, mais très vite il retrouvait la raison pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de séquelles à l’attitude qu’il avait pu avoir. Bernard était un homme bon, issu d’un milieu modeste. Il avait l’humilité des gens qui viennent de pas grand-chose sur le plan de l’origine, mais qui deviennent les plus grands. Tout en gardant cette humilité des gens les plus modestes, alors qu’il faisait partie de plus grands »

« C’est un couple impossible à imaginer sur la durée, car le football c’est encore plus qu’à la maison. On est en permanence sous tension avec des passions positives et négatives. On a toujours su se retrouver ensemble. On travaillait jour et nuit car le football n’attend jamais, et on est partis du plus bas pour arriver au plus haut. On n’a jamais gagné cette Coupe d’Europe qu’on aurait voulu gagner. C’est la seule chose peut-être qui nous manque, mais on aura fait ensemble, en tant que dirigeants, plus de 2000 matches sur le bord du terrain, et on aura joué 258 matches de Coupe d’Europe en tant que dirigeants. Lui en en ayant joué un très grand nombre en tant que joueur. C’est exceptionnel ».

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