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·12 de julho de 2025
Jérôme Gnako : “Alain, en jeunes, a toujours été un peu au-dessus de tout le monde dans notre génération”

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·12 de julho de 2025
Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Jérôme Gnako, s’est souvenu de ses premières années au centre de formation bordelais, quand il avait 14 ans.
« J’ai commencé à jouer aux Girondins en équipe de District avec Alain Roche . Après, en équipe d’Aquitaine, je jouais avec Deschamps, qui était de Bayonne. Après, il y a eu d’autres joueurs qui ont été pros à un moindre niveau. On avait une grosse génération. En 82, en minimes, on a été Champions de France inter-ligues. Sur cette équipe, en minimes, il y en a au moins huit qui ont fini pros, ce qui est quand même très rare. Et d’ailleurs, Alain Roche, Didier Deschamps et moi, on a été sélectionnés en même temps en Equipe de France, pour notre première sélection, sur un match contre l’Autriche »
A quel niveau étaient Alain Roche et Didier Deschamps ?
« Alain a vraiment décollé à partir des 14-15 ans. Il a changé de poste, au début il jouait devant. D’ailleurs, c’était le sélectionneur de la Ligue qui l’a mis derrière, car aux Girondins il jouait devant. C’est là qu’il a vraiment explosé. Alain, en jeunes, a toujours été un peu au-dessus de tout le monde dans notre génération. Moi, j’étais un petit peu derrière. Didier Deschamps, c’était surtout physiquement qu’il a été mature très tôt, avec un gros volume de jeu. Mais dans cette catégorie-là, des années 67-68, c’étaient les deux joueurs. Deschamps était surclassé, en Equipe de France, capitaine. Alain Roche pareil. On était un cran en-dessus par rapport à ces deux joueurs-là ».
En tout cas, tout semble bien se dérouler footballistiquement pour lui…
« Je ne me projetais pas plus que ça, car j’avais mon père qui me remettait les pieds sur terre. C’est arrivé petit à petit. On jouait en championnat de France cadets, on était surclassés, et on était dans une dynamique où tout le monde nous connaissait dans le club. On était quand même assez reconnus dans le coin. Je l’ai vécu naturellement. C’était le chemin naturel de monter les échelons au fur et à mesure ».