Josuha Guilavogui : “C’est l’œuvre d’une vie, et c’est vraiment ce que je veux faire, laisser une trace” | OneFootball

« J’ai toujours eu ce contrat avec Dieu, où je lui dis ‘si tu me donnes, je rendrai aux autres’. C’est bizarre parce que je suis arrivé à un moment dans ma vie où j’ai eu cette réflexion, je me suis dit ‘j’ai fait la Fondation, on va me rendre au centuple’. Je n’étais pas arrogant, ni prétentieux, mais un peu imbu de ma personne : ‘c’est bon, j’ai rempli le contrat, maintenant à toi !’ (rires). Et en fin de compte, je suis arrivé à me dire que j’ai tout faux. Peut-être que je suis devenu footballeur professionnel pour réaliser cette œuvre-là. Quand tu deviens plus humble, tu as un sentiment de paix, de joie, de plénitude intérieure. Je n’attends plus rien.»

« C’est de la pérenniser. Ça vit sur le don, bien sûr. On a une obligation économique qui fait qu’aujourd’hui on doit payer les factures, la scolarité, la nourriture, les vêtements. Ce sont nos enfants, donc c’est tout ce qu’un parent doit faire. Mais c’est aussi une réflexion. Aujourd’hui, nous avons des enfants, la plus petite va faire 2 ans, et les plus grands ont 13 ans. Demain, ce sont des adolescents. C’est un travail de tous les jours. Aujourd’hui, c’est peut-être le plus facile, parce qu’ils ont des demandes primaires, mais demain, s’il y a quelqu’un qui veut faire des études, comment on fait, des études en Europe aussi… S’il y a une fille qui tombe enceinte tôt, comme a pu le faire sa maman, comment on fait… C’est une réflexion sur le long terme, et une adaptation. C’est l’œuvre d’une vie, et c’est vraiment ce que je veux faire, laisser une trace ».

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