Julien Laporte : “Après la reconstruction, il faut augmenter le niveau d’exigence sur les résultats” | OneFootball

En attendant de pouvoir retrouver les terrains après sa blessure à Reims en novembre, le défenseur central participait à la chronique de Bertrand Queneutte quelques heures avant la dernière rencontre de la phase aller du championnat, soldée par un nul 1-1 en Isère. Il savait à son arrivée qu’il y avait un groupe à reconstruire et une image à redorer avant de penser aux objectifs sportifs. Il est temps désormais de se focaliser sur cette autre phase en revoyant les ambitions à la hausse sur le terrain :

“La première chose c’est de bien négocier le match demain à Grenoble. (rappel : entretien réalisé avant la 17e journée) Parce que c’est important de finir le championnat sur une bonne note, si tu fais une contre-performance demain tu auras… Après ça n’enlèvera pas que la première moitié de saison sera correcte. Parce que le coach le répète mais il a raison par rapport à ce qu’a vécu le club l’année dernière, ce qu’a vécu le groupe, le traumatisme que ça a engendré pour l’ensemble de l’environnement du club : pouvoir déjà reconstruire une image aussi rapidement, avoir une image qui s’est lissée et qui est entre guillemets propre même si ce n’est pas des faux-semblants puisqu’on a un bon groupe qui a de bonnes valeurs et tout, je pense que c’était le premier objectif au-delà du résultat ; le “Prez” avait insisté sur ça. Moi quand j’avais discuté avec le Prez pour la première fois, c’est presque ce qu’il me disait quoi. Il faut qu’on ramène de bonnes valeurs au club et voilà… (…)

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(…) Il faut monter l’aspect mercato mais ça ne dépend pas de nous, après je pense que pour nous il y a eu cette partie reconstruction et par la suite il va falloir qu’on soit capables d’augmenter le niveau d’exigence sur les résultats, sur le fait de se dire que le championnat va vite avancer. On va jouer Dunkerque début janvier, ce ne sera pas déjà une première finale mais ça va vite rentrer dans des matchs où tu auras un peu plus de pression et tout si tu as envie d’aller au bout, donc il faudra gérer ça. Après pour être très cash il faut qu’on améliore notre efficacité offensive. Et je ne vise pas que les attaquants, je pense que même nous derrière, même moi j’ai deux-trois buts sur le plan offensif que je n’ai pas mis ; c’est des détails mais ça nous fait tourner les matchs, sur des matchs comme Pau ou même Reims où tu as des occases que tu ne mets pas. Après c’est dur et la stat’ est parlante, le coach l’avait sortie : je crois qu’il y a 85 % des matchs où la première équipe qui marque, elle gagne. Y a ça mais après il faut qu’on améliore notre euh… pas notre fond de jeu mais être capables de maîtriser encore plus le ballon, parce qu’en Ligue 2 les équipes qui performent sur la durée, c’est une équipe qui maîtrise bien la balle et qui arrive à faire courir l’adversaire, oui.”

Twitter Bertrand Queneutte (MSC Sport Club)