Karim Mokeddem (Créteil) après le nul contre le FC 93 : "Ils ont joué un derby, nous un match" | OneFootball

L'entraîneur de l'US Créteil Karim Mokeddem s'est exprimé après le match nul de son équipe sur le terrain du FC 93, son voisin d'Ile-de-France, ce samedi 6 septembre dans le groupe C de National 2.

L'US Créteil poursuit son début de saison en dents de scie. Après son nul initial contre Rumilly-Vallières (1-1), sa défaite contre Fréjus Saint-Raphaël (1-2) puis sa démonstration face à Toulon (5-1), le club du Val-de-Marne a été tenu en échec ce samedi 6 septembre par FC 93 dans le cadre de la quatrième journée du groupe C de National 2 (1-1).

Pourtant, ce sont bien les Béliers qui ont pris les choses en main à Bobigny. Une semaine après son triplé face au Sporting, Mohamed Ben Fredj a placé le club de Xavier Niel sur les rails d'un second succès (24e, 0-1). Mais ça, c'était avant que le défenseur des locaux Glen Matondo ne passe par-là pour égaliser dans les derniers instants (84e, 1-1). Un partage des points qui laisse de sérieux regrets à l'entraîneur cristollien Karim Mokeddem, comme confié par lui-même auprès du média de l'USC : "C'est frustrant, parce que je pense qu'il y avait largement, largement la place de gagner ce (samedi) soir. On peut dire qu'on a perdu deux points".

"Il va falloir qu'on travaille encore plus à l'entraînement"

"Je pense que eux ont joué un derby et nous un match, a estimé l'ex-coach de Sochaux. C'est pour ça qu'ils ont eu plus d'énergie que nous en deuxième mi-temps et plus de détermination à revenir au score. C'est fortement dommage, parce qu'on fait le plus en ouvrant le score. Derrière, nous ne sommes pas trop inquiétés sur la première mi-temps. Sur la deuxième, l'idée était de laisser passer le premier quart d'heure pour avoir quelques situations. C'est ce qui s'est produit. Mais le problème, c'est qu'on s'est arrêté de jouer. On a totalement arrêté de jouer en se disant qu'on avait fait le plus dur", a soufflé Karim Mokeddem.

Le technicien préfère toutefois sortir optimiste de ce (court) déplacement en Seine-Saint-Denis. Car "le côté positif, c'est qu'on reste sur une dynamique : on prend un point à l'extérieur, chose qu'on n'avait pas sur faire à Fréjus. Mais il faut qu'on arrive à corriger certaines choses pour être plus performant. (...) Il y a des choses qu'on ne fait pas bien, et il va falloir qu'on travaille encore plus à l'entraînement pour modifier ça", a terminé par appeler l'entraîneur des Béliers, à une semaine de la réception de Grasse au stade Duvauchelle (vendredi, 19h30).

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