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·28 de dezembro de 2025
Kombouaré raconte ses larmes lors de PSG/Inter Milan

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·28 de dezembro de 2025

Ancien joueur et entraîneur du Paris Saint-Germain, Antoine Kombouaré a vécu la soirée parisienne avec une intensité rare lors de la finale de la Ligue des Champions entre le PSG et l’Inter Milan. Présent au commentaire pour M6, le Kanak n’a pas retenu ses larmes face à l’aboutissement d’un club qu’il a servi pendant douze ans comme il l’a révélé dans Le Parisien. Une victoire ressentie comme celle de toutes les générations du PSG.
« À chaque but, je me suis levé. C’était impossible de rester assis. Je criais de joie. J’avais les larmes aux yeux, explique le Kanak. Vous savez, j’ai passé douze ans dans ce club. Douze ans d’une vie. Joueur, entraîneur de la réserve et même premier coach de l’ère qatarienne. En commentant, je pensais à toutes ces générations qui avaient cravaché pour construire le PSG. Et je n’oublie pas ceux dont on ne parle jamais : les intendants.
J’ai pleuré au stade et je l’assume. Quand j’ai vu ces gamins courir dans tous les sens pour s’embrasser. J’étais heureux pour Marquinhos qui avait vécu l’enfer de la remontada. Et j’ai pu descendre sur la pelouse ensuite. J’ai glissé quelques mots à Luis Enrique et Nasser. On était tous Parisiens. Nasser, m’a glissé gentiment : Merci coach, c’est avec vous, vous faites partie de la famille. Des banalités mais qui font chaud au cœur. »
Cette émotion n’a rien de fabriqué. Elle est brute, presque physique, parce qu’elle s’est nourrie de l’attente. Des années à espérer sans oser y croire totalement, à encaisser les désillusions, les soirées cruelles, les promesses avortées. Quand le Paris Saint-Germain touche enfin ce sommet, tout remonte d’un coup. Les joies retenues, les colères rentrées, les silences après les défaites qui font mal.
Cette grande journée n’appartient pas qu’aux joueurs ou au staff, elle appartient aux supporters qui ont tenu, parfois à contre-courant, parfois moqués, souvent impatients. L’attente a donné du poids à chaque cri, à chaque larme, à chaque étreinte dans les tribunes ou devant un écran. Sans cette traversée du désert, l’émotion n’aurait pas eu cette densité-là. C’est précisément parce que ça a pris du temps que cette joie est si profonde, si collective, si impossible à contenir. Une libération plus qu’une simple victoire.









































