La colère de Beye (Rennes) contre les critiques, la décision forte d’Hidalgo pour le Paris FC | OneFootball

Face aux journalistes, le coach du Stade Rennais a tenu à répondre aux critiques alimentant les débats sur les performances du club depuis le début de la saison. Pendant ce temps, la mairie de Paris a refusé une proposition concernant le Paris FC et son stade.

Le Stade Rennais poursuit sa saison avec des performances en dents de scie qui ne rassurent pas totalement les observateurs. À seulement trois points de l’Olympique de Marseille, actuellement troisième de Ligue 1, le bilan comptable reste loin d’être catastrophique. Cependant, c’est sur le plan du jeu que le club breton connaît ses principales difficultés, comme l’a souligné son entraîneur Habib Beye avant le déplacement au Havre demain. Le technicien reconnaît un état d’esprit déficient. Selon lui, le problème ne réside pas dans l’absence d’efforts de ses joueurs, mais dans leur manque d’homogénéité. Face à la pression médiatique et aux critiques incessantes depuis le début de la saison, Beye invite à prendre du recul : «Le contexte extérieur nous amène dans quelque chose d’assez irréel, je trouve, par rapport à la situation actuelle. Donc, il faut qu’on soit serein par rapport à ce qu’on fait et aborder ce match du Havre avec beaucoup de confiance ».

Le coach rennais a insisté sur le paradoxe entre l’image véhiculée et la réalité sportive : «C’est irréel parce qu’aujourd’hui, on est huitièmes de Ligue 1. On n’a perdu qu’un match sur six depuis le début de saison, qu’on peut remettre en question le contenu, mais le début de saison du Stade Rennais, sans être glorifiant, est le meilleur depuis cinq ans». Habib Beye a également souligné la stabilité dont il bénéficie au sein du club : «J’estime qu’aujourd’hui, ce qui est dit sur l’équipe et ce qui est dit sur le contexte et la situation est incroyable. Mais c’est le monde dans lequel on vit. Moi, je garde beaucoup de stabilité», conclut-il, précisant qu’il peut compter sur le soutien de sa direction et de son actionnaire.

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Anne Hidalgo refuse le naming pour Jean-Bouin

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a mis son veto à la proposition du Stade Français, qui envisageait de renommer l’enceinte «BHV Stadium Jean-Bouin» dans le cadre d’un partenariat avec le grand magasin BHV. Cette décision, révélée par Le Parisien, a conduit à retirer le dossier de l’ordre du jour du prochain Conseil de Paris. Le contrat initial prévoyait quatre saisons de partenariat, avec un apport financier estimé à 100 000 euros par an, et une visibilité de la marque sur tous les supports liés au stade. Mais la Ville a finalement préféré maintenir l’identité historique du stade. L’entourage de la maire précise que la décision avait été prise bien avant les récentes polémiques concernant le BHV et son partenariat avec la marque Shein. Le Paris FC, simple locataire de l’enceinte, n’a aucun rôle décisionnel sur ce dossier, ce qui prive le club de toute influence sur ce projet.

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