« La dépendance à un même club peut entraîner une baisse de régime au pire moment » : les risques d’une Italie made in Inter | OneFootball

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Comme le raconte Tuttosport, pmu de choses rapprochent encore l’Italie de Spalletti de celle que façonne Gennaro Gattuso, si ce n’est l’appui massif sur un noyau de joueurs de l’Inter. Dans la première fournée de convocations de Gattuso, cinq éléments viennent de la même maison — un choix lourd de sens qui souligne la confiance du sélectionneur dans ce bloc, Pio Esposito étant le seul véritable néo-confirmé rappelé après septembre. Bastoni, Dimarco et Barella demeurent titulaires incontournables ; Frattesi conserve une place de recours utile.

Ce parti pris a des avantages évidents : cohésion, automatismes et une ossature déjà rodée. Mais il porte aussi ses risques, mis en lumière par la débâcle aux derniers tournois. Spalletti en a fait l’amère expérience : après le titre de l’Inter au printemps, les joueurs sont arrivés vidés aux échéances internationales — l’Euro et la défaite à Oslo en témoignent. La dépendance à un même club peut entraîner usure physique et baisse de régime au pire moment.

Autre point : la possible réouverture de la porte à Francesco Acerbi et la satisfaction de Beppe Marotta, artisan d’un projet fédérant un « noyau italien », montrent que la stratégie fédérale privilégie la continuité. Dans le même temps, Chivu et le staff interiste semblent inspirer l’espoir que les cadres arriveront affûtés aux rendez-vous décisifs — le match à San Siro contre la Norvège ou, éventuellement, les playoffs de mars.

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