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·29 de abril de 2025

La DNCG frappe fort : l’ASSE privée de ses droits TV ?

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Malgré les espoirs de relance et les promesses de redressement portées par LFP Média, une décision lourde de conséquences plane sur l’ensemble des clubs professionnels. Ce positionnement de la DNCG pourrait bouleverser l’été du football français.

Depuis plusieurs mois, la Ligue 1 vit au rythme des tensions autour des droits télé. Les discussions avec DAZN, les hypothèses de chaîne 100% Ligue 1, les rumeurs de retour de Canal+... autant de signaux qui témoignent d’un système en surchauffe.


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Si l’arrivée de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Média a permis d’amorcer un nouveau dialogue avec les diffuseurs, l’horizon reste incertain. Et derrière les portes closes des bureaux parisiens de la LFP, l’ambiance est loin d’être à l’euphorie.

Les clubs, eux, travaillent d’arrache-pied à la préparation de la saison 2025-2026. Plans de recrutement, prolongations, ajustements de la masse salariale... chaque euro compte. Et dans ce contexte, une question obsède les directions financières : combien rapporteront les droits TV la saison prochaine ?

Des budgets bâtis sur du sable

En coulisses, plusieurs présidents de clubs s’étaient déjà inquiétés. Les revenus des diffuseurs sont encore incertains, et les négociations n’ont, pour l’instant, abouti à aucune garantie concrète. Pourtant, nombreux sont les clubs qui, année après année, anticipent dans leurs budgets des montants parfois optimistes — pour ne pas dire illusoires.

Les ventes de joueurs sont également devenues une variable d’ajustement récurrente. Mais quand ces transactions ne se concrétisent pas, les écarts se creusent. À cela s’ajoutent des masses salariales difficilement compressibles, et une dépendance toujours forte aux subventions et mécènes.

Autant de fragilités que la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le "gendarme financier" du football français, surveille de très près. Et lundi, lors d’une réunion avec les dirigeants de la LFP, une décision sans précédent a été prise.

DNCG : Une consigne radicale qui fait trembler les clubs

Selon les informations de L'Equipe, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, a demandé à tous les clubs professionnels de ne pas inscrire le moindre euro issu des droits télé dans leurs budgets prévisionnels pour 2025-2026.

Une annonce choc, révélée à huis clos, qui s’est propagée dans toutes les directions financières de Ligue 1 et de Ligue 2. La justification est simple : l’incertitude est trop grande, et les erreurs de prévision passées ne peuvent plus être tolérées.

Selon Mickeler, ce ne sont pas uniquement les droits TV qui posent problème. Il pointe du doigt un problème structurel profond : pertes chroniques, gestion hasardeuse, recettes fictives et budgets gonflés à la spéculation. Et d’ajouter qu’avec 200 millions d’euros de droits supplémentaires, la situation resterait malgré tout très préoccupante.

Le message est limpide : les clubs doivent se préparer à une saison austère. Finis les espoirs de recettes télévisées garanties. Place à la rigueur, au réalisme et à la transparence. Un changement de paradigme qui, s’il est respecté, pourrait bouleverser le mercato estival et redessiner les ambitions de nombreux clubs… à commencer par l’ASSE.

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