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·04 de outubro de 2024

L’Affaire Diarra, une menace pour les clubs de Ligue 1 comme le MHSC ?

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Le modèle économique du MHSC n’est plus à détailler, tout le monde connaît. Depuis toujours, le club pailladin forme des joueurs pour les revendre à bon prix en visant à équilibrer ses comptes. Cet été encore, 25 M€ étaient recherchés et le sont d’ailleurs encore. Sans ces ventes, la direction héraultaise devrait revoir plus que jamais ses dépenses et ne pourrait évidemment pas rivaliser avec les autres équipes dans la qualité de l’effectif. L’Affaire Diarra pourrait révolutionner plusieurs principes du football et notamment ce modèle propre à de nombreux clubs car s’il n’est pas tout le temps question de formation, le trading repose sur une finalité similaire : acheter à bas coût pour revendre plus cher.

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Rappel des faits. En août 2014, Lassana Diarra évoluait au Lokomotiv Moscou. Le milieu de terrain avait envie de quitter la Russie pour rejoindre Charleroi, mais s’est retrouvé bloqué par son club à cause du Règlement du statut et du transfert des joueurs (RSTJ) édicté par la FIFA. Cette “loi” empêche un footballeur de quitter un club où il est engagé, sauf à payer sa rémunération jusqu’au terme prévu du contrat. Tout club qui chercherait à l’embaucher peut être condamné solidairement à payer cette rémunération, ainsi que divers frais (recherche d’un remplaçant, par exemple). Aussi, ce club recruteur pouvait être durement sanctionné, comme une interdiction de recrutement. En clair, aucun joueur ne pouvait partir sans l’accord de son club. À cette époque, son transfert était tombé, le club belge craignant notamment de devoir payer plus tard des indemnités.


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Aujourd’hui, par sa décision, « la Cour de justice de l’Union européenne vise à inviter à faire évoluer législation pour que les footballeurs ne soient plus prisonniers et à la merci de leur club durant la durée de leur contrat ». C’est la manière dont L’Équipe résume en tout cas la situation et laisse ainsi penser que les transferts tels qu’ils sont prévus aujourd’hui n’existeront plus demain. Un certain nombre de dispositions de la FIFA sont contraires au droit de l’UE. “Les règles en question sont de nature à entraver la libre circulation des footballeurs professionnels souhaitant développer leur activité en allant travailler dans un nouveau club” a écrit notamment la CJUE. En soi, la conclusion est la suivante : demain, les joueurs pourront partir quand ils voudront, arriver libres et négocier des primes à la signature directement avec les clubs demandeurs.

Tous les acteurs du ballon rond, de la FIFA aux différents syndicats, vont à présent se mettre autour de la table pour tenter d’élaborer une nouvelle convention collective pour encadrer le modèle en place.

Voici le communiqué concernant la décision de la Cour de Justice:

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