Largement renforcés, les U19 de l’OL se font peur à Bobigny (2-3) | OneFootball

Vainqueurs d’Andrézieux dimanche dernier, les U19 de l’OL ont réussi à faire la passe de deux à Bobigny, non sans quelques frayeurs (2-3). Renforcés par certains joueurs de la réserve, les Lyonnais se donnent de l’air au classement.

Après avoir enrayé la spirale négative à Besançon avec un nul, les U19 de l’OL avaient réussi à retrouver le goût de la victoire dimanche dernier à Meyzieu face à Andrézieux (4-1). Dans ces duels de bas de tableau, les joueurs de Jordan Gonzalez avaient plutôt bien géré cette période. Il restait encore à faire le travail ce dimanche en Île-de-France face à Bobigny. Les Franciliens, lanterne rouge de la poule B, représentaient une nouvelle proie pour se donner de l’air dans la course au maintien. Pour ce déplacement, le coach des U19 a pu compter sur une absence de match de la réserve pour pouvoir renforcer son groupe. Entre Enzo Molebe, Erawan Garnier, Alejandro Gomes Rodriguez ou encore Kelyan Yahia, il y avait du beau monde qui était redescendu d’un étage.

Benlahlou encore à son avantage

Il n’a pas fallu longtemps à l’OL pour se mettre dans les bonnes dispositions. Après une première alerte sur le but adverse, Garnier a ouvert le score dès la 7e minute. Le Thaïlandais a profité d’un corner joué à deux avec Benlahlou pour afficher 0-1 au tableau d’affichage. Si Alejandro Gomes Rodriguez a marqué son premier but sous les couleurs lyonnaises sur penalty (0-3, 43e), le grand monsieur de la première mi-temps a été Benlahlou, déjà à son avantage contre Andrézieux. Passeur décisif, le capitaine du joueur a fait le break à la 43e avant de provoquer le penalty du 3-0.

Efficaces durant le premier acte, les joueurs de Jordan Gonzalez se dirigeaient vers un succès tranquille. C'était sans compter sur la fragilité défensive de ce début de saison. Bobigny s'est remis à y croire quand Mady Koita a ramené le score à 3-1. Tombé dans un faux-rythme, l'OL s'est fait peur jusqu'au bout avec le doublé de l'attaquant francilien à trois minutes de la fin. Tout est bien qui finit bien, mais les Lyonnais ont quand même tremblé.