Laurent Mortel : "La vérité, c'est le championnat" | OneFootball

Laurent Mortel : "La vérité, c'est le championnat" | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: AS Saint-Étienne

AS Saint-Étienne

·21 de setembro de 2024

Laurent Mortel : "La vérité, c'est le championnat"

Imagem do artigo:Laurent Mortel : "La vérité, c'est le championnat"

Le groupe disponible pour la 1e journée

"Il y a une légère incertitude sur Alexandria Lamontagne et la suspension de Nadjma Ali Nadjim. En dehors d'elle, on composera avec l'ensemble du groupe et, éventuellement, avec une ou deux jeunes. Si c'est le cas, ce sera aux jeunes de prendre ce temps de jeu pour en mériter plus. Ça passe par les séances, les contenus, l’attitude. C'est le rôle du staff d'accompagner les plus jeunes. Maintenant, j’ai un noyau dur avec lequel je souhaite travailler et ça me donne pas mal de garanties pour cette confrontation contre Reims."

L'effectif 2024-2025

"On a voulu continuer dans la stabilité avec ce groupe parce qu’on a fait de belles choses ensemble l’an passé et on a recruté des filles avec une expérience de Première Ligue qui voulaient travailler avec nous, avec nos méthodes. Des joueuses capables de se dépasser, d’aller vers l’avant, de faire des courses, des replis défensifs. Il y a beaucoup de générosité dans notre groupe car c’est le football qu’on prône et, si on est en difficulté, je sais que j’ai un groupe pour faire front. Un groupe qui correspond aussi aux valeurs de cette ville, de ce club. Cette unité, cette solidarité, j'ai voulu la garder. Cette saison, il y a aussi une qualité technique différente qui nous amènera peut-être à perdre moins de ballons que l’an passé et, donc, à dépenser moins d’énergie pour le récupérer. On posera sans doute plus de problème à l’adversaire. Cette maîtrise collective, c’est quelque chose que je constate avec mon staff depuis notre reprise, le 17 juillet dernier. On a aussi recruté essentiellement des joueuses qui parlent français, ça modifie notre approche parce qu'on gagne du temps."


Vídeos OneFootball


Le départ de deux pièces maîtresses

"Noémie Carage et Regina Otu sont des joueuses qu'on souhaitait conserver mais elles ont pris un autre chemin pour des raisons de projet individuel ou financier. Est-ce que leur départ a été compensé défensivement ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, au milieu de terrain, on va réfléchir à jouer autrement. Ce n’est pas facile de remplacer une joueuse comme Regina Otu mais ça va nous permettre de nous réinventer, de voir quels sont les problèmes que nous pouvons poser à l’adversaire. Pour compenser, un entraîneur a toujours envie d’avoir l’effectif le plus étoffé possible mais avoir un effectif pléthorique, c'est aussi compliqué à gérer avec 22 rencontres à jouer. C’est différent du championnat masculin. Il faudra quand même faire attention pour avoir un groupe homogène avec de la concurrence malgré les possibles blessures, suspensions ou méformes. Je ne suis pas inquiet, je sais que le club nous apportera le plus nécessaire au mois de décembre, si on en a besoin."

Les résultats encourageants en préparation

"Sur les 5 matches de préparation, on a travaillé sur notre complicité, nos systèmes de jeu, et notre animation. On est plutôt rassurés, plutôt en confiance mais, encore une fois, les matches de préparation restent des matches de préparation. La vérité, c'est le championnat. Il est assez particulier et les équipes adverses se sont aussi renforcées. Je pense qu'on a bien travaillé sur le recrutement, maintenant est-ce que ça sera suffisant pour faire face à nos adversaires ? Est-ce qu'ils ont mis plus de moyens, est-ce qu'ils ont été plus malins ? On le verra sur le terrain. C'est vrai qu'on a fait une bonne préparation avec un groupe qui a rapidement pris forme. Le climat de travail a été très positif. On a gagné du temps grâce au noyau dur qui est resté et a facilité le passage des contenus. Les résultats ont été globalement satisfaisants, sauf notre dernière sortie contre Strasbourg (défaite 2-1). Elle nous a rappelé l’importance de mettre les bons ingrédients ensemble. Je préfère que ça arrive en match amical pour mieux préparer Reims."

L'ambition sportive pour la saison

"Chaque saison est différente. Il ne faut pas oublier que la deuxième saison, celle de la confirmation, est souvent la plus compliquée. Le groupe qui a performé sur les six derniers mois a été modifié et la vérité de l’an passé ne sera pas celle de cette année. Le groupe doit avoir l’ambition de performer ensemble dès aujourd'hui, contre Reims. L’ambition se définira en fonction de nos premiers matches. L’an passé, on a montré une grande force de caractère pour revenir après une série de rencontres contre les meilleures équipes du championnat. Cette saison, on va essayer de bien démarrer pour définir nos objectifs au fur et à mesure."

Un objectif chiffré à court terme ?

"Je n’ai jamais affiché un tableau avec des prévisions de victoire ou de défaite. Je connais nos 5 premiers adversaires et je ne regarde pas plus loin. On va prendre les équipes une à une. À chaque match, on doit se réinventer et s'appuyer sur nos capacités. Je ne peux pas donner d’objectif de points. On va s’occuper de nous parce qu'on sait que Lyon est parti pour écraser le championnat, que le PSG sera toujours présent, et que, je l'espère, le PFC sera qualifié pour la Ligue des champions. Dans cette Première Ligue, il y a ces 3 équipes majeures et des promues qui ont bien figuré sur les matches de préparation."

Reims, l'adversaire

"C’est une équipe qui a joué les playoffs, terminé 4e la saison dernière et veut bien lancer sa saison. Maintenant, Reims est en reconstruction avec un nouveau coach. Notre victoire en préparation (4-0) peut laisser penser que ça va le faire mais ça serait très dangereux de le croire car certaines de leurs joueuses étaient à la Coupe du Monde U20. La défaite contre Strasbourg (2-1) nous permet de relativiser. On va se concentrer sur notre projet de jeu pour poser des problèmes à Reims."

La place des Vertes dans le projet club

"On a la chance d’être accompagnés et de travailler avec un budget à l’équilibre. Quand on voit les difficultés financières dans le football français, c'est une chance de pouvoir travailler à moyens constants. On va devoir donner des garanties par notre travail et notre jeu pour construire un avenir différent à cette équipe. C'est ce qu'on a fait en deuxième partie d'exercice la saison dernière et en montant de la D2 à la Première Ligue, la saison précédente. On continuera à travailler dans ce sens et on verra où les actionnaires veulent amener progressivement l'équipe féminine."

Saiba mais sobre o veículo