Le Journal du Real
·05 de janeiro de 2025
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·05 de janeiro de 2025
Pour la deuxième fois de la saison, les murs du vestiaire du Real Madrid ont tremblé. Au bout de 45 minutes très compliquées, la Maison Blanche était menée d’un but à Mestalla, ce vendredi. La réalisation d’Hugo Duro est venue punir des Merengues amorphes, sans idées et surtout sans grande solidarité. Cette absence d’énergie a profondément énervé Carlo Ancelotti, inquiet face à la perspective de lâcher encore des points en route.
Selon les informations de Marca, l’entraîneur madrilène a perdu ses nerfs à la mi-temps, rappelant à ses joueurs que l’attitude affichée était inacceptable. D’autant que sans un grand Thibaut Courtois, la Casa Blanca aurait pu rentrer au vestiaire avec deux ou trois buts de retard. Une léthargie inexplicable pour le coach italien. « Nous étions si mauvais en première mi-temps. Je n’en croyais pas mes yeux », a-t-il déclaré en conférence de presse d’après-match.
D’après la Cadena SER, Carlo Ancelotti a été tellement piqué au vif qu’il a immédiatement envoyé tous ses remplaçants à l’échauffement après le but de Duro (27′), un fait rarissime. En deuxième période, le Real Madrid a finalement vite réagi, par l’intermédiaire de Kylian Mbappé une première fois (pénalty provoqué, manqué par Bellingham à la 55′), puis une deuxième fois cinq minutes plus tard (but justement refusé).
Valence a dès lors clairement laissé les clés du jeu aux Madridistas, qui n’en demandaient pas tant. Après les rentrées convaincantes de Brahim et Camavinga, Vinicius a écopé d’un carton rouge pour un mauvais geste sur Dimitrievski. En infériorité numérique, le Real Madrid est parvenu à multiplier les attaques, jusqu’à égaliser par Modric (85′), entré cinq minutes auparavant. Jude Bellingham a finalement délivré les Madrilènes dans le temps additionnel grâce à une erreur de la défense valencienne.
Une victoire obtenue au forceps qui profite au Real Madrid d’un point de vue comptable (leader de Liga) mais nourrit aussi le discours de Carlo Ancelotti, capable de réveiller ses troupes au moment opportun. Après la fureur post-Milan, le courroux du technicien merengue a, une nouvelle fois, porté ses fruits.