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·30 de abril de 2025
Le LOSC tête à l’endroit et droit au but

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·30 de abril de 2025
Avec une défaite puis trois victoires de rang, le LOSC s’est mis en confiance avant d’aborder une dernière ligne droite sous très haute tension. Décryptage d’un mois d’avril qui se veut fondateur pour les derniers tours de piste de la saison.
Les dernières semaines, y compris le succès poussif à Toulouse (1-2), avait mis en lumière une fâcheuse tendance du LOSC : une stérilité offensive grandissante, pas aidé par le 4-3-3 et le profil d’un Mitchel Bakker qui, après une première partie d’intérim, commençait à afficher de sérieuses limites au poste d’ailier droit. Face à Auxerre, Bruno Genesio, qui regrettait le « manque d’efficacité sur certaines actions » et souhaitait « avoir quatre joueurs à vocation un peu plus offensive » a pris un nouveau virage : exit le 4-3-3 et le 4-2-3-1, place au 4-4-2.
Dans ce nouveau système, facilement modulable en 4-2-3-1 avec un Jonathan David davantage en soutien et Chuba Akpom en point d’appui, le LOSC a recouvré sa force offensive et franchi un cap dans sa maîtrise technique et sa variété offensive, avec un Jonathan David à la peine ces derniers mois et beaucoup plus influent contre Auxerre et Angers : cinq buts en deux matches, il fallait remonter à plus de deux mois pour trouver trace de pareils chiffres.
LOSC : l’attaque Akpom – David, une solution viable pour la fin de saison ? Bruno Genesio répond !
C’est peu dire que le bilan du LOSC en 2025 face à des adversaires théoriquement plus faibles était peu reluisant avant ce mois d’avril : match nul à Auxerre (0-0) et contre Nantes (0-0), victoire contre Saint-Étienne après un carton rouge survenu à 1-1 (4-1 score final), défaite rocambolesque contre Dunkerque (1-1, 4-5 tab), nouveau revers face au Havre (1-2), victoire tranquille mais sans brio contre Montpellier (1-0) et nouvelle défaite à Nantes (1-0). Dans toutes ces rencontres globalement poussives, un dénominateur commun : des blocs bas et des difficultés non niées face à ce type d’opposition.
En avril, le LOSC s’est défait de ses démons et, si Toulouse aurait pu mériter mieux (1-2), Auxerre et Angers n’ont pu que constater la supériorité technico-tactique du LOSC. Beaucoup plus inspirée et sans doute bien aidée par les récents ajustements du staff lillois, la formation nordiste a retrouvé de la sérénité et une certaine marge face à ces adversaires “abordables”. Une bonne nouvelle alors que Reims, adversaire d’une 34e journée où tout pourrait se jouer, débarquera à Pierre-Mauroy dans ces dispositions.
Dave Winter/FEP/Icon Sport
Cinquième au début du mois et dans une dynamique pas pleinement rassurante, le LOSC a remis les pendules à l’heure. Et n’a surtout pas croulé sous la pression, à l’image de la victoire à Angers. Septièmes avant la rencontre, les Dogues l’ont emporté pour prendre provisoirement la deuxième place, avant d’être reclassés au troisième rang après la victoire de l’OM à Brest. Résultat : le LOSC (56 points) est solide troisième, un point devant Monaco (4e) et deux devant le reste de la meute (Nice, Lyon, Strasbourg).
Un infime matelas néanmoins bienvenu tant ce sprint final tend à se jouer au moindre point au soir du 17 mai prochain. S’il ne chute pas contre Marseille, dimanche, et qu’il l’emporte à Brest (J33) et contre Reims (J34), le club nordiste aura de grandes chances d’accrocher la Ligue des champions en fin de saison. Mieux encore : si le LOSC remporte ses trois derniers matches, il est assuré d’une deuxième place qui viendrait couronner une saison exceptionnelle. À condition d’être au rendez-vous dans ce sprint final, au risque de tout gâcher et d’afficher un tableau bien moins reluisant.
Enzo PAILOT
Lyon – Lille : 2-1 (Diakité)
Toulouse – Lille : 1-2 (Fernandez-Pardo, Bakker)
Lille – Auxerre : 3-1 (Meunier, David *2)
Angers – Lille : 0-2 (Alexsandro, Haraldsson)
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
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