Le match Toulouse FC-FC Nantes classé « à risques »

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Tribune Nantaise

·27 de setembro de 2025

Le match Toulouse FC-FC Nantes classé « à risques »

Ce soir, Toulouse accueille Nantes (19h) dans un climat sous tension. Classée « à risques » par la DNLH (Division nationale de la lutte contre le hooliganisme). La rencontre est placée sous haute surveillance. Voici les mesures déployées pour prévenir tout débordement.

Cette affiche entre le Toulouse Football Club et le FC Nantes ne relève pas du simple match de Ligue 1. Le face-à-face est chargé d’histoire, entre incidents passés et rivalités entretenues. La Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a officiellement classé la rencontre comme « match à risques ».

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Dans ce contexte, les tensions latentes peuvent ressurgir à la moindre provocation, lanceurs de projectiles, fumigènes ou mouvements de foule sont redoutés.

Dispositif sécuritaire renforcé : quoi, comment, pourquoi

Les autorités ont préparé une panoplie de mesures pour encadrer l’événement :

Escorte encadrée des supporters visiteurs : les supporters nantais devront retirer leurs contremarques au péage nord avant 16h30, puis être escortés jusqu’au Stadium.
Interdiction de circulation : du samedi matin jusqu’au lendemain midi, tout individu se prévalant supporter nantais est interdit de circuler dans un large périmètre du centre-ville de Toulouse.
Utilisation de drones : les forces de l’ordre pourront recourir à des drones dès 12h le jour du match pour surveiller les abords.
Fermeture de voies stratégiques : le pont Pierre-de-Coubertin sera fermé 2h30 avant le coup d’envoi et jusqu’à la sortie du public pour maîtriser les flux.
Poste de commandement (PC) sécurité activé : le PC sécurité du Stadium sera opérationnel avec tous les services concernés.

Ces mesures visent à conjuguer prévention et gestion de crise, pour éviter que le spectacle sportif ne dégénère.

Risque latent et vigilance constante

De plus, selon une source policière, aucun affrontement organisé n’est anticipé. Les supporters ultra des deux camps n’ont pas oublié le drame de Brice Taton. Membre du groupe Indian’s Tolosa, décédé en 2009 à Belgrade. Cette mémoire collective alimente une hostilité latente.