Le président du FC Porto, André Villas-Boas, tacle sévèrement ce club étranger : « ils sont habitués à se moquer de nous » | OneFootball

Présent au Portugal Football Summit, André Villas-Boas, président du FC Porto, s’est exprimé sans détour au sujet de l’avenir de Rodrigo Mora et des récentes tentatives du club saoudien Al Ittihad pour s’attacher les services de la jeune pépite portista. Une intervention qui mêle franchise sur le mercato et critique acerbe d’un acteur du marché asiatique.

Le cas Rodrigo Mora : des négociations frustrantes

Lors de son intervention, Villas-Boas a confirmé que le FC Porto avait reçu une offre de 50 millions d’euros pour Rodrigo Mora, avec la promesse d’une seconde proposition à 63 millions. Mais cette dernière n’a jamais vu le jour : « La proposition n’est jamais arrivée, le club a disparu. »

Le président des Dragons affirme que Porto n’aurait jamais envisagé de vendre en dessous de 115 millions d’euros, montant de la clause libératoire du joueur. Toutefois, il reconnaît que le club était prêt à entamer des discussions à partir de 70 millions. Une ouverture qui laisse penser que le club pourrait revoir ses exigences à la baisse lors du prochain mercato estival.

Un tacle direct au club saoudien

Villas-Boas n’a pas mâché ses mots à l’égard d’Al Ittihad, auteur des tentatives avortées : « Ce club est habitué à se moquer du FC Porto. » Il a aussi dénoncé l’impact psychologique de ces manœuvres sur le jeune joueur : « Perturber l’esprit d’un gamin de 18 ans, ce n’est pas moral. »

Le président espère que la situation pourra s’améliorer grâce à la présence de Sérgio Conceição (ancien entraîneur du FC Porto) à la tête du club saoudien : « Espérons qu’avec un portista comme Sérgio Conceição, les relations changent. »

Rodrigo Mora, une pépite convoitée

Âgé de seulement 18 ans, Rodrigo Mora est l’un des grands espoirs du centre de formation portista. Sa clause de 115 millions d’euros témoigne de la valeur que lui accorde le club. Mais les turbulences du mercato montrent à quel point il est difficile, même pour un club historique comme le FC Porto, de résister à la pression financière des clubs du Golfe.

Crédit photo : Dean Mouhtaropoulos/Getty Images