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·03 de dezembro de 2024
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Avec deux victoires et deux défaites, le RC Lens a alterné le bon moins durant un mois de novembre décevant, mais conclu sur une bonne note. De quoi nourrir un relatif optimisme pour la fin d’année 2024 ? Décryptage.
Pour le match le plus dur de la saison, à savoir un déplacement au Parc des Princes du grandissime favori parisien, le RC Lens n’a pas fait tache. Dominée dans l’ensemble, sans doute trop timide pendant la première heure, la formation artésienne pouvait même nourrir quelques regrets à l’heure de faire les comptes tant le PSG n’a pas survolé les débats malgré sa victoire (1-0), et encore moins après l’expulsion d’Abdukodir Khusanov (59′) où les Lensois ont fait jeu égal. Perdre au Parc n’avait rien d’infamant, mais il pouvait presque poindre une zeste de frustration.
Vaincu à Paris après être tombé face à Lille, le RC Lens se devait de retrouver le chemin de la victoire à Bollaert face à Nantes, candidat au maintien niché au beau milieu d’un calendrier XXL et qui avait tout du match de respiration. Et pourtant, les Sang et Or l’ont emporté à un souffle, bien aidés par des Canaris qui ont perdu le match à eux-seuls. Dérangés par l’impact et le jeu de transition nantais, les hommes de Will Still s’en remettait à l’égalisation d’Hamzat Ojediran (2-2, 86′) et, surtout, une improbable boulette de Nicolas Pallois (3-2, 90′), qui lobait son gardien sur une remise de la tête conclue par Adrien Thomasson, pour renverser un match qui était perdu. Will Still, stoïque et fermé au coup de sifflet final, en était bien conscient : ces trois points heureux étaient bien le seul élément positif à retenir d’une soirée peu rassurante.
Au bon souvenir de la saison 2022/2023 où les deux se sont tiré la bourre derrière le PSG, le RC Lens et l’OM se retrouvaient à Bollaert pour un duel devenu un choc de la Ligue 1 ces dernières années. Un choc qui partait d’abord à sens unique en faveur de Sang et Or étouffants, mais encore et toujours, incapables de maintenir l’intensité sur 90 minutes et plombés par un impressionnant manque d’efficacité.
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Malgré une domination certaine dans la première demi-heure, le club artésien était puni dès le retour des vestiaires. Et l’égalisation de Rémy Labeau-Lascary (2-2, 86′), immense moment de joie, se transformait en tournant cauchemardesque : annulé pour une faute initiale d’Angelo Fulgini, le but lensois se transformait se transformait en coup franc marseillais que Pierre-Emile Hojberg convertissait (1-3, 89′). Un ascenseur émotionnel qui tirait Lens, auteur de trois défaites en quatre matches, vers le bas.
Englués dans une vilaine dynamique, Will Still et ses frères réagissaient : exit un 3-4-1-2 qui s’essoufflait ces dernières, place à un 4-2-3-1 surprise – il était davantage attendu contre Marseille – avec Facundo Medina latéral gauche, Angelo Fulgini en 10 ou encore Rémy Labeau-Lascary ailier droit. Surpris, les Rémois l’étaient aussi et allaient leur pire prestation de la saison, de l’aveu-même de Lukas Elsner, en se montrant incapables de répondre au défi proposé par les Lensois. Beaucoup plus équilibré avec cette défense à quatre, le RC Lens concédait peu d’occasions tout en conservant sa dangerosité offensive et en retrouvant une certaine efficacité offensive. Les Sang et Or s’imposaient logiquement dans un stade Auguste-Delaune acquis à leur cause (0-2) après avoir maîtrisé la totalité de la rencontre, pour l’une des premières fois de la saison.
Enzo PAILOT
Paris – Lens : 1-0
Lens – Nantes : 3-2 (Frankowski, Ojediran, Thomasson)
Lens – Marseille : 1-3 (Fulgini)
Reims – Lens : 0-2 (Thomasson, Nzola)
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport