Le Real de Xabi Alonso avance sans onze fixe | OneFootball

Depuis le début de la saison, Xabi Alonso n’a jamais aligné deux fois la même compo. Dix matchs officiels, dix onze différents. L’entraîneur se cherche encore, tout en s’adaptant aux nombreuses blessures en défense.

Il y a bien une constante malgré cette rotation permanente, et elle se trouve aux deux extrémités du terrain. Thibaut Courtois et Kylian Mbappé sont les seuls joueurs à avoir débuté les huit matchs de Liga et les deux de Ligue des champions. Pour le reste, Xabi Alonso change tout ou presque à chaque rencontre. "Il y aura un moment pour tout et ils entreront dans la rotation. Je ne sais pas encore quand. Nous devons répartir la charge", expliquait-il avant le déplacement à Levante.

Jusqu’ici, le coach madrilène a déjà utilisé 35 combinaisons différentes dans ses compositions de départ si on inclue les trois à cinq changements opérés d'un match à l'autre. Une preuve évidente que son onze type est encore loin d’être gravé dans le marbre.

C’est surtout derrière que le Real souffre le plus d’instabilité. Entre les blessures à répétition et les ajustements tactiques, Alonso a déjà testé sept formules défensives. Celle qui a le plus souvent débuté, Trent Alexander-Arnold, Militão, Huijsen et Carreras, est indisponible actuellement.

Photo Jan Hetfleisch / Getty Images

Dean Huijsen est forfait et Trent s’est blessé cinq minutes après le coup d’envoi du match contre Marseille. Depuis le début de saison, Xabi avait souvent alterné entre ce quatuor et une version légèrement modifiée avec Dani Carvajal à droite. Mais ce dernier est lui aussi à l’infirmerie.

Au milieu, quelques certitudes apparaissent. Privé de Bellingham au départ, Xabi Alonso s’est appuyé sur un trio solide : Valverde, Tchouaméni et Güler. Ensemble, ils ont commencé cinq rencontres et formé la base du jeu madrilène. Devant eux, Mbappé reste la référence, accompagné tour à tour par Vinicius, Rodrygo, Brahim ou Mastantuono selon les rencontres.

En comparaison avec Carlo Ancelotti, le schéma de jeu reste globalement le même, sauf que les visages changent constamment. L’Italien avait ouvert la saison dernière avec la même équipe que celle qui avait remporté la Supercoupe d’Europe, là où Xabi Alonso n’a pas encore répété une seule fois le même onze.