Les rémunérations démentielles de l’ère Gérard Lopez aux Girondins | OneFootball

Le journal Sud-Ouest a mis en lumière la rémunération des joueurs et de l’encadrement lors des saisons en Ligue 2. Comme le titre le quotidien régional, les rémunération sont délirantes.

Les chiffres sont effarants, et démontrent la trajectoire impossible impulsée par l'homme d’affaires Gérard Lopez aux commandes des Girondins de Bordeaux.

Si vous avez lu le dossier de Sud-Ouest (on vous conceille sa lecture) sur les salaires en Ligue 2 au FCGB, vous avez dû avoir un choc. La lecture de cette politique salariale explique la trajectoire suivie par le club lors de cette année 2024. Le mur était inévitable.

Voici quelques exemples sur 2023-2024 pour les joueurs sans oublier le directeur sportif Admar Lopes.

Des joueurs surpayés

39 joueurs professionnels sous contrat incluant les prêts, et un salaire fixe moyen à 19 000€ brut mensuel alors que le montant en Ligue 2 est à 8172€ en 2023. C’est plus du double.

Des salaires fixes mensuels de joueurs qui explosent les plafonds en Ligue 2. On ne vous cite que les 7 premiers.

Barbet, Elis : 55 000€ par mois Ignatenko : 54 000€ par moisWeissbeck : 47 000€ par moisGregersen : 46 000€ par mois Badji : 45 000€ par moisVipotnik : 45 000€ par mois Staczek : 35 000€ par mois

Des exemples de primes indécentes :

100 000€ de prime de jeu pour Barbet 384 000€ de prime exceptionnelle pour Elis195 000€ de prime exceptionnelle pour Ignatenko300 000€ de prime exceptionnelle pour Ignatenko109 000€ de prime exceptionnelle pour Bokele371 000€ de prime exceptionnelle pour Diaz

La rémunération folle d’Admar Lopes

Le directeur sportif des Girondins est devenu millionnaire grâce aux Girondins de Bordeaux.

2023/2024 un salaire annuel de 480 000 euros net d’impôts et de cotisations sociales.2022/2023 un salaire annuel de 480 000 euros net d’impôts et de cotisations sociales2021/2022 un salaire annuel de 420 000 euros net d’impôts et de cotisations sociales + 220 000 euros net en bonus de bienvenue

Le conseiller du président James Stevens n'est pas en reste avec 120 000€ net par an, plus une aide au logement.

Riera plus cher que Guion

Le salaire de David Guion à Bordeaux était de 40 000€ par mois. Le club devait lui verser 191 000€ cet été. Cette somme figure dans la dette du club. De son côté, Riera avait une rémunération de 55 000€ par mois, largement supérieur à celle de Guion.

Au final, plutôt sûr de restructurer le club financièrement de sorte à en assurer sa pérennité, Gérard Lopez a accéléré la gabegie financière envoyant le club bordelais dans le mur. Aujourd'hui, l’homme d’affaires est toujours à la tête du club dont il est le propriétaire.

Deux questions se posent :

- Pourquoi Gérard Lopez a t-il adopté une rémunération en totale inadéquation avec la situation financière et sportive du club ?

- Comment la DNCG, instance de contrôle des finances de club de football professionnels, a-t-elle pu laisser faire ?

Nous en parlons ce soir dans le Talk sur WebGirondins à partir de 19h30 sur notre chaîne YouTube.

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