OnzeMondial
·04 de outubro de 2025
Les stars en ont assez, Xabi Alonso déjà en grand danger au Real Madrid ?

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·04 de outubro de 2025
La gestion de Xabi Alonso au Real Madrid commencerait déjà à agacer certaines stars au Real Madrid. De son côté, le technicien espagnol a été on ne peut plus clair sur le sujet en conférence de presse d'avant-match.
Les tensions montent au Real Madrid depuis l’arrivée de Xabi Alonso, dont la gestion axée sur la méritocratie bouscule les équilibres établis selon L'Equipe. Vinicius Jr a exprimé son mécontentement à deux reprises : d’abord pour avoir été remplacé contre l’Espanyol (2-0), puis face à Almaty (5-0), reprochant à ses coéquipiers certains choix de jeu. Federico Valverde, critiqué par la presse pour son attitude lors de l’échauffement au Kazakhstan, a dû se justifier publiquement.
De leur côté, Rodrygo et Brahim Diaz peinent à accepter que Franco Mastantuono, jeune recrue de 18 ans, leur soit préféré. Même Jude Bellingham voit son statut fragilisé par les bonnes performances d’Arda Güler. Xabi Alonso, nommé le 12 septembre, a rapidement imposé ses règles : plus de statuts figés, seule la performance compte. Depuis, il a titularisé 21 joueurs sur 25, sans jamais reconduire le même onze de départ.
Seul un noyau dur (Courtois, Militão, Huijsen, Carreras, Tchouaméni, Mbappé) semble assuré de son importance. Ce changement profond dans la hiérarchie crée des crispations dans un vestiaire habitué à plus de stabilité sous Carlo Ancelotti. Lors du doublé Liga-Ligue des champions en 2023-2024, l’Italien vantait l’absence d’ego et la solidarité du groupe, des qualités désormais en recul.
Le nouveau mode de gestion, basé sur la rotation et la compétition permanente, est perçu par certains cadres comme une remise en question injuste. Alonso, lui, reste ferme : « Celui qui le mérite jouera », affirme-t-il. Il prône un collectif fort, au-dessus des individualités. Mais dans un club où les entraîneurs souples et gestionnaires d’ego ont souvent mieux réussi que les dogmatiques, cette approche pourrait provoquer des remous durables.
Hier en conférence de presse, l'entraîneur a tenté d’apaiser la situation : "Nous avons la chance de pouvoir passer beaucoup de temps ensemble et j'ai le sentiment que l'équipe se renforce. Que tout le monde est important. Il se peut que certains s'attendent à jouer et ne le fassent pas... mais c'est normal. Nous devons apprendre à vivre ensemble. Personne ne m'a jamais dit qu'il ne voulait pas jouer à un poste. Tout le monde veut jouer, mais personne ne m’a jamais dit cela. Tous sont très bien disposés et à partir de là, c'est moi qui décide. Que cela soit clair" avait-il lâché dans des propos rapportés par Real France.
Enfin, il avait conclu : "Comme je l'ai dit précédemment, nous passons beaucoup de temps ensemble. Nous sommes proches les uns des autres, car nous préparons les matchs, célébrons les victoires... Ça nous rapproche. J'ai toujours ressenti cette proximité chez les joueurs, ils savent ce qui leur incombe, mais nous nous respectons mutuellement. Et c'est fondamental pour moi. Je n'y accorde pas beaucoup d'importance, car je me concentre sur ce que je peux contrôler. Le vestiaire, ce que je vis. Ce qui se passe à l'extérieur... je le gère assez bien. Ce n'est pas la première fois et je sais que ce ne sera pas la dernière. Je ne m'épuise pas trop avec ça."
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