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·14 de junho de 2025
Les vérités de Dembélé sur son poste préféré

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·14 de junho de 2025
L’un des grands choix cette saison de Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint-Germain, a été de placer Ousmane Dembélé dans l’axe de l’attaque alors qu’il était jusqu’alors surtout utilisé en ailier (et quelques fois en faux 9, avec ce même coach). Auprès de France Football, l’attaquant de 28 ans s’est exprimé à propos de son rôle préféré.
« Je prends beaucoup de plaisir à jouer en tant que numéro 9. Il y a des matches où j’ai joué en pur 9, dans le dos du défenseur, où tout ce qui m’importait, c’était de me retrouver devant le but. Il y a aussi eu énormément de matches, surtout ces deux derniers mois, où j’ai joué comme 9 qui décroche au milieu pour créer le surnombre. J’aime beaucoup les deux rôles, je peux alterner. Je suis quelqu’un qui m’adapte très vite.
Ce poste axial, je l’ai connu à mes débuts professionnels. Quand je touche le ballon à ce poste, je n’ai qu’un ou deux joueurs à éliminer avant de pouvoir marquer ou faire marquer. Alors qu’à droite, en tant qu’ailier, il faut parfois passer ton vis-à-vis, le latéral gauche, le milieu qui vient sur toi, le défenseur central… Tu arrives devant le but et tu n’as plus toute ta lucidité. C’est donc beaucoup plus facile pour moi quand je joue dans l’axe. »
Toujours capable de jouer sur le côté, ce qu’il fait parfois au PSG et encore très clairement en Équipe de France, Dembélé s’épanouit indéniablement dans l’axe. Il apprécie particulièrement d’être plus « rapidement » en position d’être décisif. Ce qui lui permet d’être particulièrement redoutable, avec un talent pour le dribble, mais aussi la capacité à être passeur décisif ou buteur. Le tout avec une certaine aisance des deux pieds. De quoi être terrible à bloquer pour une défense.
On comprend facilement ce bonheur dans un tel rôle, dans lequel il n’oublie jamais d’effectuer le travail défensif afin d’aider son équipe. Ses courses rapides mettent la pression sur ses coéquipiers, ce qui permet à toute l’équipe d’être plus efficace.
C’est une belle réussite du coach Luis Enrique. Une idée pourtant très décriée au début du côté des « spécialistes » en France et de certains supporters. Ce qui pourrait peut-être, on l’espère, amener un peu plus de recul au moment de juger les choix d’un entraîneur.