Ligue 1 - Vers une meilleure répartition des recettes | OneFootball

Sur la saison 2023-2024, le vainqueur du championnat Anglais Manchester City percevait 175.9M£ de droits TV (environ 206M€). Sheffield United, bon dernier, recevait de son côté la somme de 109.7M£ (environ 129M€). Un écart entre le premier et le 20e raisonnable se situant entre 75 et 80M€.

La même saison en Ligue 1, le Paris Saint-Germain a touché 165.7M€ tandis que le dernier du championnat, le Clermont Foot 63 a perçu 18.4M€. Cette fois-ci l'écart est colossal, le club de la capitale ayant touché neuf fois plus que le dernier lorsque le rapport en outre-Manche est de 1.5.

Une problématique de répartition des richesses en Ligue 1 ciblée par la proposition de loi adoptée mardi dernier par le Sénat. Au cœur de ce texte, la volonté d'encadrer la répartition des recettes liées aux droits TV afin d'avoir un ratio de 1 à 3 maximum.

Une mesure qui n'est pas très appréciée par les gros clubs, qui se partagent une grande part du gâteau et ne voient pas d'un bon œil l'idée de voir cette part mieux distribuée comme le rapporte L'Équipe dans ses colonnes ce lundi. Certains clubs de même que la LFP, via des sénateurs "amis" ont tenté de contrer la mesure avec des amendements, trois exactement déposés mais tous rejetés. La réforme profonde du football français portée par le président de la FFF, Philippe Diallo, doit faire face à une contestation de plus en plus marquée, notamment chez les grosses écuries françaises.