Ligue 2 européennes : Un club belge disparaît en pleine saison, la valse des coachs fait rage en Serie B | OneFootball

Une L2 allemande hyper serrée dans laquelle se régale Killian Corredor, la valse des coachs en Angleterre et en Italie et des clubs en grande difficulté financière au Bénélux…

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Le Big Four

Allemagne : Au tour d’Elversberg, Corredor deux fois plus fort !

Le haut de classement de 2.Bundesliga est toujours aussi serré : seulement trois points séparent la neuvième place de la tête du championnat. Après 16 journées, un sixième leader différent a émergé ce week-end. Elversberg s’est emparé du trône après une victoire éclatante (3-0) sur le terrain de Braunschweig (Brunswick). Le club de Sarre, qui évoluait encore en Regionalliga (4e division) en 2022 n’a jamais évolué en première division, depuis sa création… en 1907.

Par ailleurs, Killian Corredor a définitivement lancé sa saison en signant la plus grosse performance individuelle du week-end : l’ailier gauche de Darmstadt a inscrit deux buts et délivré deux passes décisives contre Kaiserslautern (5-1). La démonstration en vidéo :

Angleterre : Une légende de Milwall claque la porte

Sale temps pour les coachs de Championship ! Deux entraîneurs ont perdu leur place des dernières heures. À Millwall (13e), Neil Harris avait annoncé son départ quelques jours avant une troisième défaite d’affilée contre Middlesbrough (0-1). Ancien attaquant, il est aussi le meilleur buteur de l’histoire du club (138) et faisait son troisième passage sur le banc de son club de cœur. Néanmoins, le coach s’est fâché avec une partie des supporters qu’il a publiquement qualifiés d’« idiots » (thickos) en leur rappelant que trois des meilleurs joueurs de l’équipe (Esse, Tanganga, Cooper) avaient été absents dernièrement.  Il y a quatre jours, le coach Harris a pourtant été nommé par l’EFL (English Football League) pour le titre de Coach du mois de novembre. Dans le football, tout va très vite…

Du côté d’Oxford United, la cinquième défaite en six matches (face à Sheffield Wednesday, 1-3) a eu raison de la place de Des Buckingham, pourtant très populaire auprès des fans.  En haut du tableau, Sheffield augmente son avance sur Leeds en battant 2-0 le Plymouth de Wayne Rooney (23e)

Espagne : Santander en perdition… et victime de trop d’agressivité ?

« Le leader est en crise » affirme Marca ce lundi après la troisième défaite consécutive du Racing Santander, toujours en tête, sans avoir marqué le moindre but depuis le 16 novembre. Dimanche, les Montañeses (montagnards) se sont inclinés contre Huesca (0-1) sur une grossière erreur d’Unai Vencedor. Quelques jours plus tôt, le coach José Alberto Lopez, se plaignait de la trop grande agressivité des adversaires : « Contre nous, les équipes dépassent les 20 fautes par match […] soit on remet un peu de sens commun dans ces matchs, soit on en finit avec le football et avec nos joueurs »

À noter lors de la 19e journée, le troisième but avec Cordoue de Theo Zidane contre Levante, d’une belle reprise du gauche

Italie : On n’arrête plus Sassuolo, le rebond express de Bisoli

Sixième victoire consécutive, une seule défaite en 17 journées : le Sassuolo de Fabio Grosso impose un rythme infernal à ses poursuivants en Serie B. Le coach Fabio Grosso, passé brièvement par Lyon entretemps, et bien parti pour décrocher une deuxième promotion en trois saisons. Le champion du monde 2006, se déplaçait justement sur le terrain de son ancien club, Frosinone, samedi, avec une victoire 2-1 à la clé.

En Italie aussi , les bancs de touche commencent à ressembler à des sièges éjectables. Lundi dernier, Brescia a mis fin au mandat de Rolando Marran, remplacé  par Pierpaolo Bisoli, lui même viré de Südtirol, cinq jours plus tôt !

La Sampdoria, qui flirte toujours avec la zone de relégation (15e) est devenu le troisième club cette saison à changer deux fois d’entraîneur (après Crémone et Südtirol). Arrivé fin août pour remplacer Andrea Pirlo, Andrea Sottil laisse sa place à Leonardo Simplici.

Ailleurs en Europe…

Belgique : Deinze, c’est fini…

Après quelques jours d’un suspense qui n’en n’était pas vraiment un, le KMSK Deinze a disparu du calendrier de Challenger Pro League. Mercredi dernier, le tribunal de l’entrepirse de Gand a déclaré en faillite le club qui ne pouvait plus payer ses joueurs depuis le mois de septembre. Ces dernières semaines, les joueurs U21 du club avaient repris le flambeau des joueurs pro. Tous les points pris par les autres équipes contre Deinze cette saison ont été déduits, ce qui a eu pour effet de redonner la tête du championnat à Zulte-Waregem, au détriment de la Louvière.

La D2 belge se terminera donc à 15 au lieu de 16, avec un club exempt chaque semaine. La défaite contre Seraing le 8 décembre dernier aura été le dernier match de l’histoire du club.

Pays-Bas : 27 points de pénalité pour le Vitesse !

Cela fait plusieurs mois que le Vitesse (Arnhem) échoue à se mettre en conformité avec les règlements de la KNVB (fédération néerlandaise). Les pénalités s’accumulent pour le club qui, à de nombreuses reprises, n’a pas transmis les documents financiers requis. En 2023-2024, une pénalité de 18 points avait ruiné les espoirs de maintien en Eredivisie, l’étage du dessus. Rebelote en Eerste Divisie, la seconde division néerlandaise, toujours pour les mêmes raisons. Après une première pénalité de six points en septembre, Vitesse a écopé de 21 points de pénalité supplémentaires fin novembre et pointe à présent à la dernière place du championnat avec « -8 points ». Aucune relégation sportive vers la troisième division n’étant prévue cette saison, le « FC Hollywood du Rhin » ne risque rien de plus que la dernière place du championnat… pour le moment. Embourbé dans une recherche d’investisseur infructueuse, le club risque à terme de voir sa licence révoquée.

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