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·09 de outubro de 2025

Ligue 2 : « Notre plus beau projet, c’est de travailler sur la durée »

Imagem do artigo:Ligue 2 : « Notre plus beau projet, c’est de travailler sur la durée »

Le président de l’ESTAC (Ligue 2), Edwin Pindi, s’est confié sur la philosophie de travail du club troyen au micro de BeIN Sports. Loin des projecteurs, il revendique un modèle fondé sur la stabilité, la responsabilité locale et un projet de long terme.

Edwin Pindi n’aime pas la lumière, et il l’assume. « Le rôle des dirigeants, c’est de travailler dans l’ombre », affirme-t-il sans détour. À Troyes, le président de l’ESTAC revendique une approche humble mais ambitieuse, centrée sur la construction d’un projet solide et durable. « On travaille sur le fond et sur le projet. Place aux joueurs et au staff technique, car ce sont eux la vitrine du club », explique-t-il.


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Le message est clair : les dirigeants sont au service du collectif, non de leur propre exposition. Pindi insiste sur la nécessité pour le club de « prendre le pli du projet local », tout en assumant pleinement ses responsabilités vis-à-vis du territoire. Soutenu par un actionnaire engagé — « pas seulement sur le plan financier, mais dans tous les domaines, sportif et administratif » —, le président troyen veut bâtir un club ancré dans son environnement et fidèle à ses valeurs.

Pour lui, le rôle des dirigeants est d’être des acteurs de terrain, en lien direct avec la population locale. « Nous affrontons les défis du quotidien », rappelle-t-il, soulignant l’importance de la dimension humaine dans la gestion d’un club professionnel.

Un projet club avant tout en Ligue 2

« Notre plus beau projet, c’est de travailler sur la durée », confie le président du club de ligue 2 avec conviction. Le président de l’ESTAC évoque notamment la construction d’un centre de vie destiné à réunir les composantes sportives et administratives du club. Ce chantier symbolise la vision du dirigeant : un club cohérent, structuré, et tourné vers l’avenir.

Pour réussir, il faut évidemment une équipe professionnelle compétitive. « Nous avons un projet de fond. La chance que nous avons à Troyes, c’est d’avoir un véritable projet club, et ce n’est pas donné à tous », insiste-t-il. Les résultats immédiats ne sont pas la priorité. Après neuf journées, Pindi préfère raison garder : « Les résultats sont anecdotiques. Nous ne sommes qu’en octobre, et une saison est très longue. Ce que nous regardons, c’est comment le club s’inscrit dans la durée. » Pour rappel, l'ESTAC a fait 2-2 contre Le Mans hier soir.

Cette volonté de stabilité et de cohérence contraste avec l’instabilité qui a souvent marqué la vie du club champenois. Le président veut ancrer l’ESTAC dans un cycle vertueux où la performance sportive s’appuie sur une base institutionnelle solide.

Edwin Pindi ESTAC : stabilité, sérénité et symbiose

Pas question pour autant d’oublier le terrain. Le président le reconnaît : « Le plus important reste le sportif et l’équipe professionnelle. » Mais au-delà des résultats, Pindi met en avant la formation, la structuration administrative et les actions menées quotidiennement.

Il refuse toute précipitation : « Il serait prématuré de parler d’un objectif de montée. N’oublions pas d’où nous venons : il y a 18 mois, le club était tout près de descendre en National 1. » Ce rappel à la réalité témoigne d’une gestion prudente et raisonnée, loin des promesses tapageuses.

Aujourd’hui, le climat est apaisé à Troyes. « Le secteur sportif travaille sereinement, avec des hommes clés à sa tête », se réjouit-il, citant Antoine Sibierski et Stéphane Dumont. Le trio qu’ils forment incarne la cohérence recherchée par la direction. « Nous ne voulons pas nous enflammer, car dans le football, tout va très vite. Chacun, dans son rôle, doit respecter son périmètre. »

Le président conclut sur une note d’unité et d’humilité : « Nous avons la chance de venir du même milieu, du Nord — c’est peut-être un signe du destin — mais c’est surtout un atout pour la stabilité du club. L’important, c’est que nous soyons en symbiose, tous ensemble. »

À Troyes, l’heure est donc à la patience, à la responsabilité et à la construction. Dans un football souvent dominé par la recherche de résultats immédiats, Edwin Pindi trace la voie d’un projet à visage humain, fidèle à l’identité troyenne et à ses ambitions mesurées mais durables.

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