LOSC : le tableau d’honneur de la saison 2024/2025 | OneFootball

Alors que la saison 2024/2025 vient tout juste de se conclure, Le11hdf propose son tableau d’honneur à travers neuf catégories afin de désigner le meilleur mais aussi le pire de la saison du LOSC. Tour d’horizon.

Le meilleur joueur🏆

Lucas Chevalier : d’une régularité sans pareille, souvent décisif dans les moments chauds et jamais fautif, l’enfant du coin a porté le LOSC tout au long d’une saison chargée. Auteur d’une première partie de saison majuscule, il a été légèrement moins impressionnant en 2025, tout en gardant des standards très élevés lui permettant de rafler le titre de meilleur gardien de Ligue 1 de la saison. Et, aussi, d’apparaître comme le meilleur Dogue de cet exercice 2024/2025.

Également cité : Hakon Haraldsson

Le flop🥶

Angel Gomes : le jour et la nuit. En pleine progression depuis son arrivée au LOSC, Angel Gomes a terminé d’une bien vilaine manière son aventure dans le Nord avant de s’envoler sous d’autres cieux. Un ton en dessous en début de saison, le milieu anglais a peu à peu reculé dans la hiérarchie jusqu’à être écarté par Bruno Genesio tous les week-ends ou presque en 2025. Renvoyant le sentiment d’être moins impliqué, il n’a plus joué depuis le mois de mars et n’a disputé que 185 minutes depuis la mi-novembre. Son image à Lille en ressort largement écornée.

La révélation💫

Matias Fernandez-Pardo : recrue la plus onéreuse de l’été 2024 du LOSC (10M€), l’ailier de 20 ans a eu besoin de quelques mois d’adaptation avant de justifier l’investissement et faire parler son talent. Coupé dans son élan par une rupture ligamentaire de la cheville gauche en janvier, alors qu’il montait en puissance, l’Espagnol a effectué un retour fracassant en fin de saison, affichant ses progrès dans le dernier tiers (prise de décision, efficacité). S’il n’est encore qu’un diamant brut et imparfait, l’ancien de la Gantoise, au profil unique dans cet effectif, s’est déjà imposé parmi les armes offensives principales du LOSC. Avec un an II qui promet déjà.

Également cité : Ethan Mbappé

Anthony Dibon/Icon Sport

La déception😞

Edon Zhegrova : leader offensif du LOSC avec Jonathan David, le Kosovar a traversé la saison dans l’ombre. La faute à des douleurs au pubis apparues en novembre et qui l’ont écarté des terrains à partir de décembre, jusqu’à la fin de saison. Son cas représente aussi un dossier sensible en interne, alors que sa blessure a été mal diagnostiquée et qu’un retour rapide en 2025 était d’abord envisagé. L’ailier droit, très proche de Paulo Fonseca, a aussi été impacté par le départ du Portugais, lui qui a notamment été invité à faire un tour sur le banc en début de saison par Bruno Genesio. Une saison frustrante, et peut-être sa dernière au LOSC.

Également cité : Chuba Akpom

La meilleure progression↗️

Hakon Haraldsson : après une saison d’adaptation, l’Islandais a clairement changé de dimension. Impressionnant dans un rôle inédit dans le double-pivot en début de saison, le milieu offensif a retrouvé son poste de milieu offensif à son retour d’une grave blessure au pied durant l’automne. Meilleur Lillois pendant l’hiver, il est légèrement rentré dans le rang en fin de saison. Ce qui ne fera pas oublier le nouveau statut d’un joueur toujours plus juste dans les zones dangereuses et qui s’est adapté à dimension physique de la Ligue 1.

Egalement cité : Alexsandro

Le meilleur transfert👍

Ngal’ayel Mukau : méconnu à son arrivée en France l’été dernier, l’ancien de Malines est l’une des belles surprises de la saison. Son profil de milieu impactant et vertical, assez singulier dans un entrejeu aux profils plus gestionnaires, lui a permis de se frayer un chemin de choix dans la rotation mise en place par Bruno Genesio. Rapidement intégré, l’international congolais n’oubliera pas de sitôt sa soirée de gala à Bologne, dans un rôle nouveau de numéro 10, avec un doublé à la clé. Recruté pour seulement 5 millions d’euros, le milieu de 20 ans a tout du coup intelligent.

Également cité : Mitchel Bakker

Le pire transfert👎

Osame Sahraoui : dans une saison où le LOSC n’a réellement manqué aucun recrutement, le transfert de l’ailier marocain, estimé à huit millions d’euros, apparaît pour l’heure comme le moins bon coup de l’été dernier. Brillant par séquences, en début de saison ou début 2025, l’ancien d’Heerenveen n’est pas parvenu à confirmer sur la durée et a fait preuve d’une certaine irrégularité. La faute, aussi, à un pubis récalcitrant en fin de saison. Mais à seulement 23 ans et après une seule saison dans un nouveau pays, cela n’a pas évidemment rien de rédhibitoire pour la suite de son aventure au LOSC, où un destin à la Hakon Haraldsson l’attend peut-être.

Egalement cité : Rafael Fernandes (prêt aux Glasgow Rangers)

Loic Cousin/Icon Sport

Le meilleur match🤩

LOSC – Real Madrid : comment oublier cette soirée du 2 octobre ? Dans un stade Pierre-Mauroy plein à craquer et chauffé à blanc, le LOSC faisait tomber le grand Real Madrid, champion d’Europe en titre invaincu depuis 36 matches à l’époque. Jonathan David, alias « Iceman », confirmait sa réputation en transformant un penalty historique sans trembler d’un poil (1-0), permettant au LOSC d’aller s’offrir le succès le plus prestigieux de son histoire et de poser les jalons d’une phase de ligue exceptionnelle en Ligue des champions.

Le pire match🤬

Brest – LOSC : après Troyes en 2023 ou Nice en 2024, voilà désormais Brest 2025 à ranger dans la case des rendez-vous de fin de saison manqués par le LOSC. Cette fois, les Dogues se prenaient les pieds dans le tapis dès l’avant-dernière journée. Autrice d’une prestation indigeste, tant sur le plan technico-tactique que dans l’état d’esprit, la troupe de Bruno Genesio laissait filer une opportunité en or : alors que tous ses concurrents directs étaient aussi tombés, la formation nordiste avait l’occasion de prendre une sérieuse option pour le top 4. Un revers qui pèsera lourd une semaine plus tard, au moment de faire les comptes, et qui contraindra le LOSC à se contenter de la Ligue Europa.

Également cités : Saint-Étienne – LOSC, LOSC – Le Havre

Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport