Le Petit Lillois
·21 de novembro de 2024
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·21 de novembro de 2024
Vétéran du vestiaire lillois, Rémy Cabella tient Lucas Chevalier en haute estime, le plaçant très haut dans la hiérarchie des gardiens autour du globe.
Tout va très vite pour Lucas Chevalier (23 ans), qui atteint de nouveaux paliers au fil des mois au point de frapper à la porte de l’équipe de France. Mieux encore, il a récemment surpassé cet obstacle, franchissant le seuil de cette porte qui était restée fermée pendant de longues semaines. Le gardien lillois, élu meilleur joueur du LOSC ces trois derniers mois, débarquait chez les Bleus dans la peau du petit nouveau, relégué au troisième au niveau international.
« C’est bien d’avoir de l’ambition, c’est ce qui doit nourrir un sportif de haut niveau, surtout quand on arrive en Équipe de France. Mais là, on est clairement dans une phase d’adaptation, d’acclimatation avec le groupe. J’ai devant moi Brice Samba, très expérimenté, et Mike Maignan. On se doit aussi le respect de ces gardiens, d’arriver avec toute l’humilité que j’ai. C’est tellement particulier pour moi, tellement fort, que je veux juste prendre du plaisir », confiait-il en conférence de presse, interrogé sur la concurrence au poste de gardien en équipe de France.
Troisième larron chez les Bleus et pas pressé de bousculer la hiérarchie, Lucas Chevalier est pourtant placé bien plus haut par Rémy Cabella (34 ans). Le vétéran du vestiaire lillois estime que son jeune coéquipier est aujourd’hui au niveau des plus grands portiers mondiaux : « Pour moi, Lucas (Chevalier) fait actuellement partie des quatre meilleurs gardiens du monde, s’exclame-t-il dans une vidéo tournée avec la3emitemps en collaboration avec Puma. Laissez-moi parler. Devant, il y a (Thibaut) Courtois, (David) Raya, il est bon en ce moment, et il y a (Emiliano) Martinez, qui a quand même gagné le trophée de meilleur gardien du monde. Après eux, il y a Lucas (Chevalier) », assure l’international français.
« Il y a (Jan) Oblak qui est chaud aussi », tient tout de même à rappeler le principal intéressé, pas totalement emballé par cette affirmation, au même titre que la moitié des participants à ce petit jeu. « N’oubliez pas que l’on bat l’Atlético, que l’on bat le Real Madrid, que l’on bat les gros clubs », rétorquait Rémy Cabella. La pression est désormais mise sur les épaules du natif de Calais. Emerson, Alisson Becker, Marc-André Ter Stegen, Manuel Neuer ou encore Mike Maignan ont dû apprécier.