Lucas Hernandez est clair « 22 titres, ce n’est pas un hasard »

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Parisfans.fr

·13 de outubro de 2025

Lucas Hernandez est clair « 22 titres, ce n’est pas un hasard »

Lucas Hernandez, défenseur de 29 ans du Paris Saint-Germain et de l’Equipe de France, s’est confié auprès du Parisien dans un entretien publié ce lundi. L’occasion de revenir notamment sur son palmarès impressionnant, avec la 4e place (à égalité avec Bixente Lizarazu et Presnel Kimpembe) au classement des footballeurs français les plus titrés de l’histoire derrière Karim Benzema (34), Kingsley Coman (28) et Franck Ribéry (23).

Hernandez « Je vis pour les titres et j’exècre la défaite. »

Avoir gagné 22 trophées à 29 ans, qu’est-ce que ça représente ?. Ça récompense beaucoup de travail et me procure énormément de fierté. Quand tu débutes chez les pros, jamais tu n’imagines atteindre un tel chiffre. C’est quelque chose d’extraordinaire. Et croyez-moi, je ne suis pas blasé. Je vis pour les titres et j’exècre la défaite depuis mon plus jeune âge. J’aime lutter, j’ai ça en moi. Cette dalle m’habite dès le matin et ne me quitte jamais. À notre niveau, l’essentiel n’est pas de participer, mais bien de gagner.

Hernandez « j’ai sans doute ma petite part de mérite. »

Au départ, tu peux dire que tu es tombé dans le bon club au bon moment. J’ai surtout toujours choisi des équipes qui aiment la gagne. Quand on arrive à 22 titres, ce n’est pas un hasard, j’en conviens. Ni de la chance. C’est le destin. Et j’ai sans doute ma petite part de mérite. »

Lucas Hernandez avance avec patience et détermination. Après une première saison tronquée par son retour de blessure, le défenseur du Paris Saint-Germain retrouve peu à peu le niveau qui avait fait de lui l’un des meilleurs arrières d’Europe. Loin des doutes, il mise sur la constance et le travail invisible, convaincu que son heure reviendrait naturellement.

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Son mental d’acier, forgé par les blessures et la concurrence interne, en fait un pilier silencieux du vestiaire. Dans un groupe qui fonctionne à plein régime, il refuse les excuses et accepte son rôle, symbole d’un PSG plus collectif et mature. Admiratif du jeune Désiré Doué (19 ans), qu’il décrit comme « un vrai athlète », Hernandez incarne aujourd’hui cette génération de leaders discrets mais essentiels, prête à enchaîner sans bruit les grandes batailles de la saison.

Si Lucas Hernandez se prépare dans l’ombre, c’est aussi parce qu’il sait que son heure viendra. Le Paris Saint-Germain aura besoin de son expérience et de sa grinta dans une saison longue et exigeante, entre Ligue 1, Ligue des champions et Coupe du monde en ligne de mire. Luis Enrique l’a toujours dit : chaque joueur doit être prêt à répondre présent, surtout dans une équipe bâtie sur la rotation et la polyvalence.

Hernandez, capable de jouer axe gauche ou latéral, incarne cette fiabilité rare. Son intelligence défensive, sa lecture du jeu et son impact dans les duels en font un atout majeur quand la tension monte, notamment dans les grands matchs européens. Le PSG ne peut pas se passer longtemps d’un tel profil, à la fois dur au mal et habitué aux combats de haut niveau. Et Hernandez, lui, n’attend qu’une chose : redevenir indispensable.