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·27 de novembro de 2024
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La crise semble totale à Manchester City après le nouveau match nul hier soir face à Feyenoord en Ligue des Champions !
Le Manchester City de Pep Guardiola, habitué à empiler les trophées et les records positifs, traverse une crise sans précédent. Hier, les Citizens ont concédé un sixième match consécutif sans victoire après un nul rocambolesque 3-3 face au Feyenoord en Ligue des champions, après avoir mené 3-0 jusqu'à la 74e minute. Jamais dans l’histoire de la compétition, une équipe n’avait gâché une avance de trois buts à la 75e minute. À cela s’ajoutent des statistiques inquiétantes : six rencontres de suite en encaissant deux buts ou plus, une situation qui rappelle une époque lointaine, celle de la saison 1962-63, marquée par une relégation et des défenses catastrophiques.
Aujourd’hui, ce n’est pourtant pas un Manchester City ordinaire, mais bien une équipe au sommet du football mondial qui vacille. Cette fragilité soudaine inquiète, d’autant plus qu’un déplacement périlleux à Anfield les attend, contre un Liverpool en pleine forme en Premier League. Des erreurs défensives répétées et l’absence d’un véritable leader dans la charnière défensive nourrissent les critiques. Cette chute semble inédite pour une équipe réputée pour sa solidité et son contrôle. À l’approche du choc face aux Reds, les Citizens jouent bien plus qu’un simple match : ils devront prouver que leur hégémonie n’est pas sur le point de s’écrouler.
L’image de Pep Guardiola apparaissant après le match avec des griffures visibles sur le visage a surpris et suscité de nombreuses interrogations. Si le coach catalan a rapidement minimisé l'incident, évoquant un accident anodin, des sources proches du club parlent d’une tension grandissante au sein de l’encadrement technique et de l’équipe. Ces marques visibles, qu’il aurait lui-même qualifiées de "réflexes de frustration", symbolisent une pression rarement observée chez l’un des stratèges les plus méthodiques et perfectionnistes de l’histoire du football. Cette situation reflète peut-être un état psychologique fragilisé, conséquence directe des attentes écrasantes qui pèsent sur lui et ses joueurs.
Certains observateurs se demandent si cette période délicate ne marque pas le début de la fin pour Guardiola à Manchester City. En poste depuis 2016, l’entraîneur a révolutionné le jeu des Sky Blues, mais les cycles longs, même les plus fructueux, s'accompagnent souvent d'une usure inévitable. L’exigence qu’il impose à lui-même et à ses équipes pourrait aujourd'hui atteindre ses limites. La question n’est plus seulement sportive, mais aussi mentale : Guardiola a-t-il encore l’énergie nécessaire pour relancer une machine qui semble grippée ? Ou sommes-nous témoins de l’un des premiers signes d’un divorce inévitable entre un coach légendaire et son club phare ?
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