Montpellier : rebond fou avec Aubameyang en vue pour Khazri ? | OneFootball

Wahbi Khazri ne prolongera pas l'aventure avec Montpellier en Ligue 2. Libre de tout contrat, l'ancien international tunisien est en passe de s'offrir un rebond alléchant aussi bien sportivement qu'économiquement. Et il pourrait retrouver un certain Pierre-Emerick Aubameyang.

À l'instar de Montpellier, bon dernier de Ligue 1 et descendu en Ligue 2, Wahbi Khazri a vécu une saison pénible dans l'Hérault. Pointé du doigt par les supporters, il s'est souvent invectivé avec eux. Rajouté à cela des propos cassants de Michel Der Zakarian à son encontre et vous obtenez un joueur qui n'a pas hésité à lâcher ses vérités ces dernières semaines dans les médias.

L'ancien international tunisien reprochait notamment d'être toujours considéré comme le seul fautif des maux montpelliérains. Sans surprise, il ne poursuivra pas l'aventure à l'échelon inférieur avec le MHSC et est donc en quête d'un nouveau challenge pour la suite de sa carrière. Et il serait en passe d'empocher le gros lot puisque l'Arabie saoudite s'intéresserait à son cas.

Khazri en Arabie saoudite et à Al-Qadsiah ?

En effet, à en croire les informations d'Africa Foot, l'attaquant de 34 ans serait proche de rebondir du côté d'Al-Qadsiash. Un magnifique rebond puisque le club saoudien a terminé quatrième de Saudi Pro League cette saison et a notamment été finaliste de la Coupe du Roi des champions, où il s'est incliné contre le Al-Ittihad de Karim Benzema (3-1).

Promu cette saison, Al-Qadsiah, porté notamment par Nacho Fernandez et Pierre-Emerick Aubameyang, a marqué les esprits et entend bien être encore plus ambitieux pour l'avenir. De quoi offrir un magnifique challenge pour Khazri, qui va en plus de ça s'offrir un gros contrat en fin de carrière. Son expérience serait notamment appréciée par les dirigeants du club.

Un passage à oublier à Montpellier

Une chose est sûre, il ne laissera pas des souvenirs indélébiles au MHSC où il n'aura inscrit que six petits buts en 87 rencontres. Le mois dernier, dans les colonnes de L'Equipe, il n'avait pas caché son mal-être : "Je ne fais pas mon Calimero. Mais cette année, tout le monde m'en veut. Dès qu'il y a un problème, c'est de ma faute. Je suis le coupable idéal. Tout est fait pour essayer de me nuire. Par exemple, des photos trafiquées me montrant dans la salle de musculation ont été publiées sur les réseaux sociaux. Quand il les a regardées, (Becir) Omeragic m'a dit : "Tiens, je ne t'avais jamais vu comme ça." M'entendre siffler par tout un stade me fout les boules. Pendant 480 matches (dans toute sa carrière avant cette saison), je n'ai jamais été un en... et là, tout d'un coup, je me dis : "Tiens, je vais en devenir un et faire descendre Montpellier, l'année de son cinquantenaire ?" Ne me faites pas passer pour le mec qui met la merde."

"Demandez à "Toto" (Sébastien) Squillaci à Bastia, à Jermain Defoe à Sunderland, à Benjamin André à Rennes et à bien d'autres comment je me comporte dans un vestiaire. Je suis trop dur avec les jeunes ? Allez poser la question à William Saliba, à Lucas Gourna-Douath ou à Wesley Fofana, tous dans de grands clubs aujourd'hui, si je les ai aidés ou tirés vers le bas" avait-il notamment déclaré.

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