Nantes - Rennes : Lopes enflamme le derby en taclant Rongier et Merlin | OneFootball

Comme à son habitude, Anthony Lopes n'a pas hésité à enflammer un choc en critiquant les choix de Valentin Rongier et Quentin Merlin.

Durant son long passage à l'Olympique Lyonnais, Anthony Lopes était de ceux qui enflammaient les derbys face à l'ASSE. Déclarations chocs avant les matchs, provocations pendant les entraînements, comportement enflammé durant, il incarnait à la perfection l'intensité de ces duels entre Rhône et Loire.

Mais après avoir dézingué ouvertement sa direction alors qu'il était devenu remplaçant suite à l'arrivée de Lucas Perri, il a décidé de prendre son envol, direction la Loire... Atlantique. L'an dernier, il s'est engagé avec le FC Nantes, participant au maintien des Canaris dans l'élite du football français après une nouvelle saison galère.

Ce week-end, il va retrouver l'ambiance chaude des chocs entre deux clubs ennemis à l'occasion du duel entre le FC Nantes et le Stade Rennais. Et comme à son habitude, il n'a pas hésité à enflammer les débats. Présent en conférence de presse, il a évoqué les sujets Quentin Merlin et Valentin Rongier, les deux anciens du FCN ayant signé au SRFC cet été.

À lire aussi

"J'ai de valeurs propres à moi-même"

Pour lui, c'est tout simplement incompréhensible, alors qu'il était invité à évoquer une possible signature à l'ASSE : "Je pense que vous ne me connaissez pas. Ça existe, c'est leur problème. Chaque joueur est différent, chaque mentalité est différente. J'ai de valeurs propres à moi-même, le reste on ne maîtrise pas, c'est leur choix", a-t-il balancé.

Il a enchaîné tout en tentant de ne pas trop faire monter la sauce : "Nous, on n'en fait pas tout un pataquès parce qu'ils ont signé en face. Quoi qu'il arrive, il n'y a pas ces joueurs à cibler, c'est toute une équipe à cibler. Le football a évolué, mais chaque personne est différente. Les réseaux, ça reste. Quand on fait certaines choses, il faut les assumer. Après, c'est leur problème à eux. Chacun est libre de faire son choix. Il y en a qui le comprennent, d'autres pas. Moi, je fais partie de ceux qui ne comprennent pas. Je ne peux pas faire la comparaison avec Lyon et Saint-Étienne, mais on sent la culture du derby ici aussi. On se doit de s'en imprégner. C'est une forme de respect envers le club, les supporters".

Pour conclure, il a répété la phrase classique avant tous les derbys : "Un derby reste un derby, ça se joue, ça se gagne, c'est tout. Il n'y a que le résultat final qui comptera, c'est symbolique pour le club, les supporters, et pour nous. Ça ne sert à rien de se préparer différemment. Se préparer différemment serait aller à l'encontre de ce qu'on veut faire samedi. Il n'y a aucune étiquette de favoris dans un derby, chaque match a sa vérité. Il n'y a pas de favoris, on se doit d'être à la hauteur, au niveau". Le message a le mérite d'être clair.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.