National 2 : à Nîmes, la rénovation du stade des Costières pose question

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·12 de outubro de 2025

National 2 : à Nîmes, la rénovation du stade des Costières pose question

Alors que le projet de rénovation du stade des Costières est à l’étude, le rapport de l’Assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation et la restructuration (AMO) et ses conclusions interrogent les élus nîmois de gauche.

Les Crocos vont-ils revenir dans leur antre mythique du Stade des Costières ? Alors que le club doit rénover son stade ouvert en 1989 puis fermé en 2022 car jugé trop vétuste, la rénovation est toujours attendue et semble prendre du plomb dans l’aile. Selon les informations de la Gazette, les montants de cette rénovation seraient de 10,8 M€ en National et de 13,6 M€ pour la Ligue 2/Ligue 1. Des coûts qui, pour le groupe Nîmes Citoyenne, situé à gauche politiquement, sont bien trop importants comme l’explique Vincent Bouget, délégué aux Sports au journal local :

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"Un coup le stade est trop cher à rénover, les travaux sont mineurs. On a du mal à suivre et il a fallu attendre des mois pour que l'on puisse consulter cette étude. Un document que nous avons transmis à l'architecte Max Portal et l'ancien président de Martigues Alain Nersessian pour qu'ils nous apportent leur expertise."

Max Portal, ancien architecte de la Ville de Nîmes (1978-99), avait déposé un recours pour faire annuler la vente du Stade des Costières à Rani Assaf, en 2023. Toujours pour le journal régional, ce dernier pointe désormais de nombreuses incohérences en comparant cette étude d’Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) d'un cabinet parisien de 2024 à celle de la Fédération Française de Football datant de 2019 :

"L'étude soulève cinq problématiques d'éclairage, de pelouse, de vestiaires, de poste de commandement et de vidéo-protection, or il y a seulement l'éclairage et les vestiaires qui ne sont pas conformes pour la Ligue 1 mais bien pour la Ligue 2. Des coûts sont inutiles pour le premier scénario en National et exorbitants, comme par exemple la rénovation des loges ou du salon Calabro à 1800 € le m², et ne parlons même pas du remplacement de l'ensemble des sièges du stade alors qu'il y a eu une perte d'une petite centaine pour un montant de 840 000 €. Pour les mêmes prestations, le montant des équipements augmente selon les scénarios de manière injustifiée."

"Cette étude est hors sol"

Ce que pointent notamment les élus de gauche, ce sont les montants des prestations avec une majoration de frais divers de 39 % sur chaque dépense. Un regard partagé par Alain Nersessian, ancien homme fort du FC Martigues, interrogé par la Gazette :

"Cette étude est hors sol. Elle n'est pas en osmose avec la temporalité et la réalité sportive actuelle. Beaucoup de présidents français paieraient pour jouer un match dans une enceinte aussi grandiose. Si on ne peut pas jouer aux Costières, on ne joue pas dans dix stades homologués par la Fédération française. Seule la pelouse est urgente."

Mais alors, que souhaitent les élus de gauche pour le stade ? Par l'intermédiaire de Vincent Bouget, la gauche demande :

"La réalisation d'une nouvelle étude ou la correction de celle-ci. Le stade des Antonins reste provisoire et n'a pas vocation à accueillir du haut niveau. Nous militons pour une rénovation progressive des Costières en restant propriété de la Ville, tout en travaillant avec le club pour générer des revenus."

Alors que les Crocos sont plutôt bien partis en championnat (3ᵉ de N2 dans le groupe C à égalité de points avec le premier) et que le club a réalisé un recrutement intéressant, cette affaire autour du stade pourrait risquer de mettre un frein à une possible remontée dans les divisions supérieures du football français.

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