Neville sur Alexander-Arnold au Real Madrid : « 100 millions d’euros sont en jeu » | OneFootball

Côté britannique, le départ de Trent Alexander-Arnold au Real Madrid fait réagir. La légende de Manchester United, Gary Neville, a récemment partagé son étonnement concernant cette opération, conclue en toute hâte avant la Coupe du monde des clubs. Intervenu dans son podcast The Overlap, l’ancien Red Devil s’est montré à la fois surpris et intrigué par la stratégie du Real Madrid.

« Cela m’a surpris que le Real Madrid ait payé 10 millions d’euros pour Trent Alexander-Arnold, mais il y a 100 millions en jeu dans cette Coupe du monde des clubs, et Madrid a de fortes chances de la gagner », a déclaré Neville. Il fait ici référence au nouveau format du tournoi, organisé cet été aux États-Unis, et qui pourrait rapporter une somme colossale aux vainqueurs : jusqu’à 40 millions de dollars de prime pour le titre, auxquels s’ajoutent des montants conséquents pour chaque victoire ou phase atteinte, sans oublier la participation elle-même, évaluée entre 12,81 et 38,19 millions de dollars pour les clubs européens.

Xabi Alonso lance les grandes manœuvres à Madrid

Dans ce contexte, le Real Madrid a choisi d’accélérer sa restructuration d’effectif, déjà entamée avec l’arrivée de Xabi Alonso à la tête de l’équipe. D’après le quotidien AS, le club merengue a ainsi recruté Dean Huijsen et s’est offert les services d’Alexander-Arnold pour renforcer un poste de latéral droit alors sans solution claire.

Pour Neville, ce pari peut s’avérer judicieux, mais comporte aussi des risques : « Pour le tournoi, ils n’avaient pas de latéral droit pur à ce moment-là. Donc, dans un mois, cela pourrait être de l’argent bien investi. » Toutefois, il n’a pas caché sa perplexité sur l’ampleur de l’engagement financier pour si peu de matchs : « Il me semble fou de dépenser 10 millions pour un joueur pendant cinq ou six matchs. C’est incroyable. »

En tout cas, ce transfert de Trent Alexander-Arnold démontre combien la Coupe du monde des clubs est désormais une priorité stratégique pour les grandes écuries européennes, qui n’hésitent plus à ajuster leur mercato en fonction de cette compétition mondiale.

Manon Lafeac