Nice - Nantes : Kombouaré « saoulé » par ses joueurs malgré la victoire | OneFootball

Antoine Kombouaré brille régulièrement par ses coups de gueule au micro. Et hier, même si son équipe a pourtant ramené une très belle victoire de Nice, le coach du FC Nantes n'a pas manqué de piquer ses hommes.

Malgré la victoire très précieuse du FC Nantes sur la pelouse de Nice (1-2), vendredi soir, en ouverture de la 28e journée de Ligue 1, Antoine Kombouaré n’a pas caché son agacement. Si le succès est précieux dans la course au maintien, l’entraîneur des Canaris s’est montré très critique envers l’attitude de ses joueurs, pointant leur inconstance chronique.

« Cette équipe me fatigue, elle me saoule », a-t-il lâché sans détour après la rencontre dans des propos relayés par RMC Sport. Pourtant, ses hommes viennent de frapper un grand coup face à un adversaire de haut de tableau. Mais pour Kombouaré, cette prestation ne suffit pas à effacer les errances passées : « Avec eux, ce sont les montagnes russes, on fait le yoyo », a-t-il résumé, rappelant la défaite au Havre (3-2) la semaine précédente, alors que le FCN avait six points d’avance sur son adversaire. « Je ne l’ai jamais vu se faire autant bousculer qu’au Havre alors qu’on pouvait les mettre à neuf points. Et là on gagne contre une équipe qui va peut-être disputer la Ligue des champions. »

Une maturité qui manque à son groupe

Cette irrégularité rend la tâche de l'entraîneur particulièrement difficile : « C’est la difficulté que j’ai avec ce groupe, il faut les maintenir sous pression tout le temps. » Malgré une progression dans l’attitude de certains, il déplore toujours un manque de rigueur : « Ils deviennent plus matures, ils prennent les choses en main. Mais la force d’un champion, c’est qu'il arrive à enchaîner. Nous, on a tendance à nous reposer sur nos lauriers. »

Le contraste entre certaines prestations laisse Kombouaré perplexe : perdre à domicile face à Strasbourg, puis battre Lille à dix contre onze (1-0), et désormais dominer Nice à l’extérieur. Un scénario difficilement lisible pour le technicien, qui préfère rester prudent : « C’est pour ça que je suis vigilant, que je ne me la raconte pas. Il peut tout se passer avec ce groupe. »

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