OnzeMondial
·17 de abril de 2025
OL : Paulo Fonseca l'assure, il n'est pas comme Mourinho

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·17 de abril de 2025
Avant le quart de finale retour de Ligue Europa face à Manchester United, Paulo Fonseca, le coach de l'Olympique Lyonnais, s'est exprimé sur sa longue suspension de banc en Ligue 1.
Ce soir, Paulo Fonseca sera bien là ! Suspendu pour neuf mois par la commission de discipline après son craquage envers Benoit Millot, le technicien portugais peut prendre place sur son banc pour les matchs de Ligue Europa. À l'occasion du quart de finale retour de la Ligue Europa face à Manchester United, le coach des Gones sera au plus près pour tenter de réaliser un exploit.
Avant cet évènement majeur dans la saison lyonnaise, il a livré un grand entretien accordé au journal l'Équipe. Il explique notamment que cette lourde sanction a eu un effet positif sur le groupe, plus uni depuis : "Ma suspension a fortifié le groupe et sa volonté de se battre. Elle a uni le vestiaire. Et les gens du club sont plus unis aussi. Ce n'est pas seulement en raison de cette suspension, que j'estime injuste, c'est aussi en raison de la situation du club, de notre président (John Textor)... On sent qu'on a besoin d'être plus ensemble que jamais pour gagner", a-t-il expliqué.
Un comportement volcanique sur son banc qui n'est pas sans rappeler son compatriote José Mourinho, surnommé le Special One, qui n'a jamais cessé de faire le show sur son banc. Pourtant, Fonseca refuse avec un sourire la comparaison : "(Rires) Non, promis, ce n'était pas une stratégie ! Je voudrais être comme d'habitude sur le banc, avec mes joueurs".
Il revient ensuite sur son comportement envers Benoit Millot : "D'abord, je veux répéter que je regrette mon comportement, j'ai été le premier à reconnaître que j'ai eu tort, et je le redis. Mais ensuite, tout le monde m'a accusé de choses qui n'étaient pas vraies. Je regrette énormément, ce n'était pas bien, c'était même à l'opposé de ce que je devrais faire, mais pendant des semaines j'ai vu et lu beaucoup de choses qui n'étaient pas correctes. Je n'ai eu aucun contact avec la tête de l'arbitre... J'ai hurlé à son visage. À aucun moment je n'ai eu l'intention d'avoir un contact, d'agresser : l'arbitre n'a pas bougé. Si je l'avais agressé, il aurait bougé, il aurait eu un mouvement de recul. Je dois payer, mais je dois payer pour ce que j'ai fait : avoir crié au visage de l'arbitre. Personne ne peut dire que j'ai fait plus". Des explications un peu faciles au regard du comportement plus qu'intolérable du Portugais envers l'arbitre.
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