OL : une idée chipée à Luis Enrique pour le 9 manquant ? | OneFootball

À court de solutions offensives après le départ de Georges Mikautadze à Villarreal en fin de mercato, Paulo Fonseca pourrait s’inspirer de ce qui s’est fait de mieux en Europe la saison dernière : le Paris Saint-Germain.

L’Olympique Lyonnais a changé de visage cet été. Le départ d’Alexandre Lacazette, conjugué à celui de Georges Mikautadze a laissé un vide immense offensivement. Les supporters et observateurs se demandent légitimement si le club rhodanien pourra survivre sans problèmes à cette saison sans disposer d’un véritable avant-centre d’expérience. Pourtant, Paulo Fonseca ne partage pas ces inquiétudes. Le technicien portugais estime que son équipe peut s’inspirer de ce qui marche en Europe. Son modèle ne serait pas très compliqué à deviner : le Paris Saint-Germain.

Dembélé, un exemple parfait à suivre ?

Avec Luis Enrique, les Parisiens ont bouleversé leurs habitudes la saison dernière. Le repositionnement d’Ousmane Dembélé, capable de se muer en faux neuf, a totalement modifié les circuits offensifs préférentiels des Parisiens. Le résultat est celui que l’on connait : un PSG imprévisible, capable de faire mal depuis n’importe quel poste, et surtout une victoire en Ligue des champions. Avant eux, le FC Barcelone avait déjà ouvert la voie, lorsque Cesc Fabregas endossait le rôle de pointe mobile, bousculant les codes classiques du numéro 9.

Fort de ces références, Paulo Fonseca veut croire que Lyon peut suivre une trajectoire similaire, même sans profil préférentiel en attaque. «Nous avons différentes possibilités. L’équipe est préparée à jouer sans attaquant. La dynamique du groupe nous permet de jouer avec ou sans attaquant. N’oublions pas que l’équipe qui a gagné la Ligue des champions et la Ligue a disputé toute la saison sans véritable attaquant», a-t-il martelé en conférence de presse, avant le déplacement à Rennes ce dimanche à 21h.

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Sans vrai 9, la tâche sera quand même ardue

Cependant, le coach ne cache pas que l’OL aurait aimé renforcer son secteur offensif. Le marché n’a pas offert la perle rare, et le club a expliqué sur RMC, avoir refusé de céder à la tentation d’un achat précipité. Pas question, pour les dirigeants, d’investir sur un profil qui ne correspondrait pas au projet de jeu ni à l’équilibre d’un vestiaire en reconstruction. «Nous ne voulons pas recruter pour recruter», a rappelé Fonseca, bien conscient que l’identité de jeu passe avant tout par la cohérence collective.

À Lyon, le message est désormais clair comme de l’eau de roche. Le club devra jongler sans ce buteur providentiel que beaucoup espéraient. La première partie de saison se jouera dans cette configuration, sauf miracle de dernière minute avec l’arrivée d’un joker ou d’un joueur libre.

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