Foot National
·24 de dezembro de 2024
In partnership with
Yahoo sportsFoot National
·24 de dezembro de 2024
Auprès du quotidien L'Équipe, Bafétimbi Gomis s'est confié sur les raisons de son départ de l'Olympique de Marseille en 2017, après seulement une saison sur la Canebière.
Une saison et puis s'en va. Mais quelle saison ! À l'été 2016, Bafétimbi Gomis, qui défend les couleurs de Swansea City depuis deux ans en Premier League, est prêté par le club gallois à l'Olympique de Marseille, sans option d'achat. Un renfort offensif bienvenu pour le club de la Cité phocéenne, qui se cherche offensivement depuis notamment le départ d'André-Pierre Gignac l'année précédente. Et sans encore le savoir, celui qui est passé précédemment par l'AS Saint-Étienne et l'Olympique Lyonnais va réussir sa "saison la plus prolifique", avec 21 buts en 34 matches toutes compétitions confondues.
À Marseille, c'est là "où je me suis le plus épanoui, affirme l'ex-international français aux 12 sélections pour 3 buts. Pour moi, le fait d'avoir pu redresser l'OM à ce moment-là, ma contribution dans la gestion du groupe et du vestiaire, ça vaut un titre. Le club était dans une situation de transition et on l'a remis sur la route de l'Europe pour qu'il atteigne la finale de la Ligue Europa dès la saison suivante", se félicite Bafétimbi Gomis auprès du quotidien L'Équipe. Mais alors, pourquoi être parti l'été suivant, à l'issue de cet exercice réussi ? "Ils ont eu un autre projet avec le 'grand attaquant'... Mais je ne garde que du positif de l'OM. Marseille a été une très belle vitrine pour me relancer", glisse-t-il.
Son passage sur la Canebière n'en reste pas moins un "déclic" dans sa carrière, à laquelle il a récemment mis un terme après une dernière pige au Japon. "J'ai senti que j'allais être important à Marseille, avec cette pression de l'atmosphère et en étant enfin le fer de lance de l'attaque, se remémore 'Bafé". Je n'avais jamais été l'attaquant numéro 1 à Lyon, entre Lisandro (Lopez) puis Alexandre Lacazette. Je n'avais jamais été non plus capitaine à l'OL. À l'OM, on m'a donné d'autres responsabilités et le brassard. Un attaquant a besoin de cette confiance, de se sentir important, aimé et au centre du projet. La relation d'un attaquant-buteur avec son entraîneur, son président et les supporters doit être différente d'un autre joueur. J'ai eu tout ça à Marseille", termine par insister le jeune retraité.
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.