OnzeMondial
·21 de agosto de 2025
OM : les retrouvailles lunaires entre Rabiot et Rowe après le clash inouï

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·21 de agosto de 2025
Selon l'OM, le clash entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot a donné lieu à des scènes de violence rarement vues. Pourtant, la presse marseillaise s'interroge ces dernières heures au vu de leurs retrouvailles.
À Marseille, l’affaire Rabiot-Rowe continue de semer un parfum de mystère qui ne manque pas de faire parler. D’un côté, Pablo Longoria et Medhi Benatia décrivent une scène d’une rare violence, « inouïe dans le football », avec coups échangés, chaos dans le vestiaire et joueurs sous le choc. De l’autre, l’édito de La Provence insiste sur un constat bien plus terre-à-terre : aucune trace physique, pas de certificat médical, pas d’ITT, pas d’image, et surtout… des retrouvailles tout à fait normales entre les deux protagonistes dès le lendemain.
Le choc initial s’était produit vendredi dernier, après la défaite de l’OM à Rennes (1-0). Dans un vestiaire déjà tendu, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe en seraient venus aux mains. Le président Longoria, relayé par son directeur sportif Benatia, a décrit un « événement d’une gravité extrême », rappelant qu’en vingt ans de carrière, ni lui, ni De Zerbi, ni même Benatia n’avaient assisté à une telle explosion de violence. « On est parti sur affrontements physiques, coups de poing », confirme l’ancien défenseur marocain, encore marqué par la scène. Les deux joueurs ont été immédiatement écartés, placés sur la liste des transferts et promis à un départ précipité.
Pourtant, le récit du quotidien marseillais vient brouiller les pistes. Alexandre Jacquin, chef des sports, relève une contradiction frappante dans son édito du jour (nommé « Où sont les traces ? ») : si la bagarre fut si extrême, où sont les preuves ? Ni hématomes visibles, ni clichés, ni témoins prêts à confirmer la gravité des faits. Pire encore pour la version officielle : quelques heures après l’incident, Rabiot est revenu à la Commanderie pour ses soins, croisant Rowe sans le moindre signe d’animosité. Pas un mot plus haut que l’autre, pas d’hostilité, comme si de rien n’était.
Ces retrouvailles étonnantes posent forcément question. Comment concilier la rhétorique apocalyptique des dirigeants avec la banalité du quotidien observée sur le terrain ? L’OM parle d’un cataclysme interne, d’une décision nécessaire pour « protéger l’institution ». La Provence, elle, met en lumière l’absence d’éléments tangibles, allant jusqu’à suggérer une dramatisation de l’événement pour mieux justifier des choix de mercato douloureux. Car si le départ de Rowe était attendu, celui de Rabiot – cadre de l’équipe, performant dès sa première saison – ressemble davantage à un coup de tonnerre. Difficile de dénicher le faux du vrai dans un dossier bien tendu...
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