« On est dégoûté », l’immense amertume de Bafodé Diakité après PSG – LOSC | OneFootball

Bousculée de part en part, la défense du LOSC n’a pas résisté à la puissance offensive du Paris Saint-Germain (4-1). Au cœur de la déroute, Bafodé Diakité apparaissait marqué par la déception au coup de sifflet final.

Totalement assommée par les assauts parisiens, de Bradley Barcola à Ousmane Dembélé en passant par Désiré Doué, la défense du LOSC n’a eu de cesse de craquer, et ce, malgré les interventions répétées de Lucas Chevalier. Les Dogues ont ainsi encaissé l’ouverture du score de façon précoce (6′), avant que tout ne s’enchaîne trop rapidement avec des réalisations successives de Marquinhos (22′), Ousmane Dembélé (28′) et Désiré Doué (37′). L’humiliation était totale à la pause (4-0), puis les hommes de Bruno Genesio ont sauvé l’honneur par l’intermédiaire de Jonathan David (80′) en fin de match (4-1).

Au coup de sifflet final, Bafodé Diakité apparaissait sur la petite lucarne. Le défenseur lillois ne pouvait cacher sa déception : « On a affronté une très bonne équipe de Paris. C’est vrai que ça nous a mis dans le bain par rapport au match qui nous attend mardi. On est un peu dégoûté par rapport à la première période qu’on a proposée. On a montré un visage qu’on n’a pas l’habitude de montrer, et à la mi-temps, on s’est dit qu’on n’avait plus rien à perdre vu ce que l’on avait fait », confiait-il ce samedi aux micros des équipes de DAZN.

Le constat est fait, mais difficile à expliquer : « Je n’ai pas complètement de réponse mais il y a eu un décalage entre ce qu’on devait faire et ce qu’on a proposé. Maintenant, c’est le passé, on va essayer de se reconcentrer pour le match de Dortmund mardi », concluait Bafodé Diakité, avant de se concentrer sur le Paris Saint-Germain, qui cristallise les attentions à l’approche des huitièmes de finale de Ligue des Champions.

Voilà le mot de la fin : « Le PSG ? C’est compliqué. On essaye de couvrir un côté, mais on sait que ça peut arriver de l’autre. On a remarqué un collectif, ce qui n’était pas trop le cas des dernières années. Là, ils ont cette envie de vouloir tout arracher ensemble. Il y a des choses qui faisaient que ce n’était pas ce qu’on ressentait avant », évoquait ainsi le Lillois.