« Pas de panique » à bord, Lucas Chevalier « n’est pas inquiet du tout » après PSG – LOSC | OneFootball

Furieux en cours de partie, notamment à la pause, Lucas Chevalier apparaissait beaucoup plus relâché au coup de sifflet final, et ce, malgré la débâcle des siens (4-1) contre le Paris Saint-Germain. Le vestiaire du LOSC est déjà 100% tourné vers Dortmund et le Ligue des Champions. Le portier l’assume.

Auteur de multiples arrêts dans les cages du LOSC ce samedi, Lucas Chevalier a tout de même plié à quatre reprises sur la pelouse du Parc des Princes. C’est évidemment « très dur » à encaisser. Un aveu du portier lui-même : « Moi, de mes cages, je vois que c’est compliqué, donc j’essaye de limiter la casse un maximum. On n’a pas été au niveau. Paris, on a vu qu’ils étaient bien au-dessus en première mi-temps. Il n’y avait pas match, quoi. C’est sûr qu’à 4-0 à la mi-temps, ça secoue un peu la tête. En deuxième mi-temps, il fallait essayer de montrer quelque chose de meilleur, de ne pas prendre de but en plus. Je pense qu’on a réagi positivement. Même si le score est lourd, perdre 4-1 à Paris, il y a pire », débutait-il ainsi son passage en zone mixte suite à la gifle reçue par le LOSC (4-1) au Parc des Princes dans le cadre de la vingt-quatrième journée de championnat.

« On perdait des ballons un peu inhabituels, ce qui a favorisé leurs transitions, jugeait-il dans un second temps, avouant sans ambiguïté que l’adversaire rencontré était bien supérieur. Offensivement, c’est un grand dessus. Il y a une vitesse d’exécution, des courses beaucoup plus importantes que nous. Cela fait 4 à la mi-temps, mais ça peut faire 8 (buts encaissés, ndlr). C’est un peu le gap entre les meilleures équipes européennes et nous, qui sommes une bonne équipe. Après, des fois, il faut aussi accepter de tomber contre une équipe super », poursuivait Lucas Chevalier, comme si la défaite avait déjà été digérée.

Malgré ces déboires, la perte de la quatrième place et l’écart (5 points) qui sépare désormais le LOSC du podium où figure sereinement l’OGC Nice, Lucas Chevalier « n’est pas inquiet du tout », affirmait-il à notre micro. Il « est persuadé qu’à Dortmund, ce sera un match complètement différent. Dortmund est une grande équipe, mais je pense qu’elle n’a pas le niveau de Paris. J’en suis persuadé, comparait-il ainsi. Chaque match ne se ressemble pas. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est pas pour autant que ça va se passer mardi. Je ne nous sens pas affaiblis. On n’aime pas perdre, mais non, pour le coup, moi, je ne suis pas inquiet. On se doit de rester soudés, de se donner de la force pour qu’on aille faire un résultat là-bas », se projetait déjà le portier lillois, pourtant encore dans les entrailles du Parc des Princes.

Le dernier rempart du LOSC enchaînait alors sur ce même thème, mettant clairement la priorité sur les huitièmes de finale de Ligue des Champions. Le championnat français passe au second plan : « On a Dortmund mardi, donc on va penser en championnat après. On va d’abord jouer mardi, puis après on jouera samedi (Montpellier, ndlr), puis après on jouera mardi (Dortmund, ndlr). Aujourd’hui, il n’y a pas de panique. Paris n’a pas encore perdu en championnat. Toutes les équipes qui viennent ici perdent. Je pense que c’est la première mi-temps qui fait un peu tâche. Si on perd 4-1 sur les deux mi-temps, qu’on prend deux buts par mi-temps, je pense qu’on a une analyse assez différente.

Il faut s’apaiser. Il n’y a pas de problème. On est tombé sur plus fort, aussi parce qu’on était moins bon. On a beaucoup travaillé la saison dernière pour jouer à la Ligue des Champions, pour la jouer à fond. On ne peut pas se permettre non plus de lâcher la Ligue des Champions pour le championnat. On va essayer d’être bon sur les deux tableaux. C’est la difficulté des grandes équipes, où il faut performer partout. Bien sûr, on va redresser le truc la semaine prochaine, et j’espère contre Montpellier. Mais avant ça, on a un match super alléchant et historique pour le club, mardi, et j’ai hâte », concluait-il ainsi, impatient de pouvoir sentir la pression du Mur Jaune du Signal Iduna Park dans son dos.