Première Ligue Arkema : boycott des ultras du PSG pour la demi-finale face au PFC ? | OneFootball

Alors que le PSG reçoit le PFC au Parc des Princes dans le cadre des play-offs de Première Ligue Arkema, les membres du Collectif Ultras Paris ne sont pas présents.

Ce dimanche soir, les tribunes du Parc des Princes sonnent creux. À l’occasion de la demi-finale de Première Ligue Arkema face au Paris FC, le PSG Féminin s’est présenté devant un public réduit, orphelin de ses ultras. Habituellement présents pour soutenir avec ferveur les Parisiennes, les membres du Collectif Ultras Paris ont brillé par leur absence. Un silence et un vide lourds de sens, dans une saison déjà marquée par les désillusions. Éliminé dès les qualifications de la Ligue des champions à l’automne, incapable de faire chuter l’OL ou le PFC en championnat, le PSG Féminin vit une saison sans relief, ponctuée ces derniers jours par la mise à pied de son entraîneur, Fabrice Abriel. Une équipe en perte de repères, de résultats, et visiblement aussi de lien avec son public.

Deux banderoles opposées

Ce dimanche, seuls deux messages trônaient dans les tribunes : "Paulo César, force et courage" en soutien à l’ancien joueur du club devenu entraîneur intérimaire, et un autre, bien plus sec : « Respectez le maillot ». Cette fracture entre le public le plus fidèle et le vestiaire ne date pas d’hier. Lors de leur dernière apparition au Parc, les ultras avaient symboliquement tourné le dos aux joueuses après le coup de sifflet final. Une attitude qui avait été mal vécue dans le groupe, certaines joueuses ne comprenant pas ce geste au moment où elles avaient justement besoin d’être soutenues.

L’ambiance de ce dimanche en est une nouvelle illustration. Canal+ évoquait une affluence comprise entre 4 000 et 6 000 spectateurs, bien loin des grandes soirées vécues par cette équipe ces dernières années. Un signal clair que le malaise dépasse le rectangle vert, que la confiance est rompue et que l’âme du PSG Féminin, si souvent saluée pour son intensité et son engagement, semble aujourd’hui en suspens. Les prochains mois s’annoncent cruciaux. Pour reconstruire sportivement, mais aussi pour retisser le lien avec un public qui n’a jamais été aussi distant.

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