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·07 de maio de 2025
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Marquinhos, le capitaine du PSG qui a passé de grandes épreuves avec le club parisien, savourait à sa juste valeur la qualification en finale de Ligue des champions contre Arsenal.
Mercredi soir, le Parc des Princes a vibré pour une grande soirée européenne. Le PSG s’est offert une place en finale de la Ligue des champions en éliminant Arsenal (2-1), après un succès à l’aller à Londres (0-1). Après la performance collective exceptionnelle et des buts de Fabian Ruiz et Achraf Hakimi, Marquinhos, capitaine parisien, qui a marqué les esprits avec un discours fort et émouvant après la rencontre.
À chaud, Marquinhos n’a pas caché son émotion au micro de Canal Plus. « C’est une très belle émotion. Le chemin a été dur, lent. On a eu des matchs très difficiles. » Pour le défenseur brésilien, cette qualification est l’aboutissement d’un long processus, ponctué de souffrances et d’apprentissages. Lui qui a déjà connu une finale perdue avec le PSG en 2020 face au Bayern Munich, a insisté sur la dimension mentale du parcours parisien : « L’expérience, les cicatrices font grandir. J’ai vécu des choses qui me permettent de profiter pleinement aujourd’hui. »
Dans son rôle de leader, Marquinhos se veut un passeur de mémoire auprès des plus jeunes : « J’en parle avec eux. Il a fallu beaucoup de travail pour forger cette mentalité. » Son discours résonne d’autant plus fort qu’il reflète l’évolution d’un groupe longtemps critiqué pour son manque de caractère dans les grands rendez-vous. Cette fois, le PSG a su tenir, plier sans rompre, avec Donnarumma impérial dans les buts et une défense lucide, malgré la pression des Gunners.
Il a aussi tenu à saluer l’impact de Luis Enrique, artisan de ce renouveau : « Le coach est allé pas à pas. Il y avait une mentalité à changer, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Des matchs contre City ou Liverpool nous ont débloqués. » Pour Marquinhos, cette finale n’est pas une fin mais un nouveau défi : « J’ai déjà perdu une finale, je sais à quel point ça fait mal. On va continuer à travailler pour arriver prêts et confiants. »
Porté par une intensité retrouvée, un collectif uni et des joueurs en mission, ce PSG semble avoir appris de ses échecs. Le 31 mai à Munich, face à l’Inter Milan, les Parisiens auront l’occasion de transformer leurs cicatrices en gloire. Pour Marquinhos, c’est plus qu’un match : c’est une revanche personnelle et collective.
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