PSG : Luis Enrique brave les règles, terrible sanction en vue ? | OneFootball

Luis Enrique pourrait bien risquer une grosse sanction après avoir pris place en tribunes pour les derniers matchs du Paris Saint-Germain.

Bras gauche immobilisé, oreille collée à un casque XXL et regard rivé sur son ordinateur : Luis Enrique a offert une image insolite face au RC Lens et à l’Atalanta Bergame. Le coach du PSG, toujours convalescent après sa chute à vélo, a choisi une nouvelle fois la tribune de presse plutôt que le banc de touche pour diriger son équipe. Une trouvaille tactique à l’américaine qui a fait couler beaucoup d’encre… et qui pourrait aussi poser problème.

En observateur aérien, l’Espagnol s’est transformé en stratège façon rugby ou football américain. Installé au milieu des journalistes, le coach du Paris Saint-Germain a transmis ses consignes par oreillette à son adjoint Rafel Pol, chargé de les appliquer au bord du terrain. "Depuis en haut, je recueille beaucoup d’informations que je peux utiliser à la mi-temps", a-t-il confié à Canal+.

À lire aussi

Une pratique interdite ?

Cette pratique, courante dans d’autres sports, reste très inhabituelle dans le football européen. Et pour cause : en Espagne, elle serait tout simplement interdite. L’article 173 du règlement de la Fédération espagnole est clair : "sauf force majeure, l’entraîneur titulaire doit figurer sur la feuille de match et occuper sa place sur le banc pendant le match", comme le souligne le quotidien AS.

Côté UEFA, la règle n’est pas aussi stricte. Le texte précise seulement que les membres du staff inscrits sur la feuille doivent être sur le banc ou dans une zone attenante, séparée du public et reliée aux vestiaires. Une formulation qui laisse de la place à l’interprétation… mais pas forcément à l’installation en plein cœur de la tribune de presse.

C’est là que la polémique enfle. Si Luis Enrique continue de s’installer dans les gradins au Parc des Princes, le PSG pourrait s’exposer à un rappel à l’ordre, voire à une sanction disciplinaire en cas de signalement officiel. Pour l’instant, l’UEFA n’a pas réagi et la Ligue 1 non plus. Mais la répétition de la scène attire les regards, et l’instance pourrait être amenée à trancher. Reste à savoir si cette révolution tactique survivra au couperet des règlements.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.