Ranieri : « Ce sera un grand match contre une Juventus qui a changé de philosophie, et concernant Dybala, Koné et Pellegrini… ». | OneFootball

Claudio Ranieri s’est exprimé ce vendredi 04 avril 2025 à 48h00 de la réception de la Juventus à l’Olimpico. Match qui se jouera dimanche 06 avril à 20h45 pour le compte de la 31ème journée de Serie A 2024-25.

Quelle Juventus vous attendez-vous à affronter, compte tenu du changement d’entraîneur ? Et comment va la Roma ? Avez-vous récupéré Celik et Rensch en vue du match ?

« La Juventus a changé sa philosophie de jeu, son entraîneur… Ce sera une Juventus plus verticale, plus déterminée, on l’a déjà vu avec le Genoa. Tudor a eu une semaine de travail supplémentaire, ils seront plus précis dans les demandes de leur entraîneur. De notre coté, nous allons bien. Celik est disponible, Rensch a récupéré, mais je pense qu’il ne sera pas sur le banc. Demain, nous évaluerons celà attentivement. Il a fait le premier entraînement avec nous, mais pas le match, jJe ne veux donc pas prendre de risque. Les autres vont tous bien ».

Comment voyez-vous Hummels mentalement en ce moment ? Et quel est le secret de la solidité défensive de la Roma ?

« Hummels était également en forme après Bilbao, c’est un vrai champion. Il était très déçu, mais il va bien. Hummels va bien, il n’a aucun problème de ce côté-là. Quant à la défense, je pense que le mérite revient à toute l’équipe. Lorsqu’une équipe marque ou défend bien, tout le monde travaille dès la perte du ballon, tout le monde est prêt à le récupérer et à défendre son but. Je pense que c’est un véritable effort collectif. Tous les points que nous avons gagnés sont le fruit d’un excellent travail en attaque et en défense ».

Comment avez-vous vécu la rivalité entre la Roma et la Juventus dans votre jeunesse ? Et de votre côté, y’a t-il un sentiment de revanche envers les Bianconeri ? Ce fut peut-être l’adieu le plus traumatisant de votre carrière.

« Non, pas du tout ! Ce n’était pas une séparation traumatisante. La vérité n’est pas ce qui a été dit. Je connais la vérité, et les deux hommes qui dirigeaient la Juventus à l’époque également. Ce n’est pas ce qui est sorti. Si j’écris un livre un jour, je dirai ma vérité. C’est ma vérité, mais j’ai l’habitude de ne dire que la vérité. Il n’y a pas de revanche. Ce sera un grand match, en tant que supporter, en tant qu’entraîneur, comme en tant que joueur. Un match magnifique et vibrant, deux équipes qui veulent se battre pour quelque chose de plus. Elles ont toutes les deux les mêmes chances. Comme je vous l’ai dit avant cette série de matchs, que certains d’entre vous disaient que c’était facile, et j’ai répété que rien n’était facile, maintenant il y a une autre série de matchs que vous avez dit difficiles, je pense que les chances et les probabilités sont les mêmes. Nous prendrons un match à la fois contre de grandes équipes, de grands joueurs, nous essaierons de jouer notre jeu. Je veux que nos supporters soient fiers à la fin. Je dis toujours : on peut gagner, perdre ou faire match nul, mais on doit quitter le terrain en entendant les tifosi dire « Ils ont tout donné », Je veux ça et jusqu’à présent on y arrive. ».

En parlant de vérité, combien de mensonges nous avez-vous racontés au cours des 20 derniers jours ? Si vous en avez dit, bien sûr. Peut-être que dans certains, vous y étiez contraint ?

« Vous parlez de manière générale ou sur un sujet précis ? Dans tous les cas, aucun mensonge ».

À l’approche du match, un passeur supplémentaire pourrait-il être utile au milieu de terrain ?

« J’ai besoin de 11 joueurs qui courent et se battent pour chaque ballon, plus que d’un passeur de plus ou de moins, dimanche, nous devrons courir et nous battre ».

Concernant l’absence de Saelemaekers, lui avez-vous reproché l’avertissement un peu naïf qu’il a reçu lors du match contre Lecce ?

« J’avais la situation sous les yeux, je le lui ai dit tout de suite. Il était désespéré ».

Avez-vous réfléchi à celui qui pourra assumer le rôle d’ailier droit à la place du Belge ?

« Oui, j’y ai réfléchi… mais comme d’habitude, je choisirai samedi soir ou dimanche matin ».

La Roma a toujours eu du mal face aux grandes équipes ces dernières années. Y’a t-il une explication à cela ?

« Je n’ai pas abordé ce sujet. Chaque match est une histoire en soi, sans parler de la différence entre un championnat et un autre. Il y a plusieurs matchs dans un match, il faut être prêt à les interpréter, à les développer, à les modifier. Nous savons que la Juventus est une grande équipe, elle a bien débuté grâce à de nombreux nuls, n’arrivant pas à marquer, mais elle était en haut du classement. Nous, nous avons mal débuté. Ce sera donc un grand match. Notre calendrier sera difficile, mais même ceux qui nous affronteront ne pourront pas dire qu’ils auront un match facile. Nous ferons tout pour rendre le match difficile pour tout le monde ».

Un joueur comme Koné vous donne-t-il plus de satisfaction ou vous met-il plus en colère ?

1 septembre 2024