Real Madrid : le constat intéressant de Valdano sur la relation Vinicius-Mbappé | OneFootball

Jorge Valdano, l'ancienne gloire du Real Madrid, a évoqué la relation Mbappé - Vinicius avec un point de vue intéressant.

Depuis que Kylian Mbappé a posé ses valises au Real Madrid cet été, sa relation avec Vinicius Junior est au coeur de l'attention dans la capitale espagnole. Deux joueurs au fort caractère, avec une tendance à se déporter sur le côté gauche, parfois critiqué pour leurs excès d'individualismes ou encore leur tempérament compliqué à gérer. Mais pour le moment, la relation est apaisée entre les deux hommes même si les rumeurs sont nombreuses pour un possible départ du Brésilien vers l'Arabie saoudite.

Invité à s'exprimer à ce sujet, Jorge Valdano, l'ancienne gloire de la Maison Blanche, a dressé un constat intéressant sur la relation entre les deux hommes :"Ce sont deux joueurs qui ont une meilleure relation avec le but adverse qu'avec le jeu, avec l'association. On leur reproche de ne pas se trouver, mais c'est lié à leurs caractéristiques. Ce sont deux grands sprinters qui ont le but en ligne de mire. De plus, j'ai parfois l'impression qu'ils exagèrent leur poursuite l'un de l'autre lorsque le jeu demande un tir plutôt qu'une passe. En fait, il semble que pour être considérés comme innocents, ils se cherchent plus qu'ils ne le devraient" a détaillé l'Argentin au micro de l'émission "El Tercer Tiempo" sur la Movistar.

"Ce qu'il faut faire, c'est exploiter ce pour quoi ils ont été achetés"

Il a ensuite abordé la nature même de ces deux joueurs ainsi que leur comportement sur le rectangle vert : "Il y a d'autres joueurs, comme Bellingham, qui proposent des partenariats tout le temps. Et c'est avec lui qu'il y a eu le plus de situations de mur, le plus de partenariats. Parce que c'est dans sa nature de jouer. Il est très difficile de sortir un joueur de sa nature. On dit aussi que Vinicius et Mbappé ne courent pas assez, mais il est impossible pour ces joueurs de courir avec des efforts d'endurance. J'ai entraîné Romario et j'ai eu Ronaldo à Madrid, et les faire courir sur le terrain était une torture chinoise (...) Si vous jouiez un jeu de possession, ils étaient complètement désengagés. Maintenant, vous les mettez dans un but à l'entraînement et ils sont les meilleurs du monde. Ce qu'il faut faire, c'est exploiter ce pour quoi ils ont été achetés".

Enfin il a rappelé que rien seule la complicité sur le terrain était importante, qu'importe leur relation à l'extérieur : "Il n'y a pas de place pour l'accusation selon laquelle ils ne sont pas assez amis parce qu'ils ne se cherchent pas l'un l'autre. Je ne vais pas dans ce sens. Je ne sais pas quel degré de complicité ils ont en dehors du terrain, mais la complicité n'est pas obligatoire dans le vestiaire. J'ai connu des relations très difficiles entre joueurs, mais sur le terrain ils se comprenaient parce qu'il y avait une harmonie footballistique".

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