OnzeMondial
·19 de dezembro de 2025
Real Madrid : "Un climat hostile" … L'énorme accusation d'une ancienne nutritionniste contre le service médical

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·19 de dezembro de 2025

Accusations graves, climat toxique et dysfonctionnements internes, une ancienne membre du staff du Real Madrid brise le silence. Dans un entretien choc accordé à Marca, une nutritionniste dénonce un calvaire vécu au sein de la Casa Blanca et met directement en cause certains membres du secteur médical du club.
Grosse polémique au Real Madrid ! Une ancienne experte en sport et en nutrition, qui a pu intégrer le staff de la Casa Blanca l'an dernier, a pris la parole publiquement, pour dénoncer le long calvaire qu'elle a subi. Mis de côté, moqué, pas respecté pour son travail, humilié en interne, après avoir vécu l'enfer, elle a décidé de se livrer longuement dans un entretien avec le quotidien Marca. Des déclarations alarmantes, qui risquent de faire polémique dans la capitale espagnole, tant les révélations sont surprenantes, et dénoncent un grand manque de professionnalisme de certains employés du secteur médical du club...
Dans cette longue interview accordée à la presse espagnole, Itziar González de Arriba a fait d'énormes révélations, qui vont faire grand bruit en Espagne. Comme elle l'a expliqué, son arrivée à Madrid remonte à la fin de la saison 21-22. Tout part d'une volonté présidentielle de Florentino Perez, à une période où les blessures musculaires sont récurrentes. Au début, elle ne s'occupe que de deux joueurs : Rodrygo et Carvajal. Lors de la saison 23-24, le club la missionne de nouveau pour s'occuper de Carvajal et d'Arda Güler. Mais durant tout ce temps, elle est confrontée à très nombreux obstacles en interne. Elle explique n'avoir eu aucun soutien, bien au contraire... "Les médecins leur disent de ne pas le faire et ils me disent que mon travail est inutile. Quand Carvajal me demande à nouveau de l'aide lorsqu'il se blesse. On m'appelle pour rejoindre toute l'équipe. Je dis que je ne peux pas, car ils ne respectent pas mon travail. (...) J'accepte parce qu'ils me disent que c'est une demande personnelle du président et qu'il va faire en sorte que les médecins me laissent travailler et me respectent. Je dois dire que j'admire énormément la figure de Florentino Pérez, j'ai un grand respect pour lui et beaucoup d'affection, et je viens dans le seul but de faire de bien mon travail et que Florentino puisse être fier de moi." Mais malgré les promesses réalisées par la direction, rien ne se passe. "Les services médicaux créent un environnement hostile dès la première minute. Le premier jour, ils me disent que je suis là pour un caprice du président, qu'il fait tout ce qu'ils veulent, et qu'ils vont le manipuler pour le convaincre que je suis folle et qu'il me met à la porte. Ils ne me présentent pas, ne me saluent pas, ne me parlent pas. Ils ne me rencontrent jamais, ils ne répondent pas à mes e-mails ou messages. Ils ne me parlent que parfois quand ils me croisent dans les couloirs pour me dire que je fais tout mal et que le président dit de ne parler à personne, de ne pas sortir d'un habitacle lugubre, de ne pas parler aux joueurs, de ne rien faire, que les gens ne veulent pas de moi là, que les joueurs (qui ne savent même pas que je suis là) me dégoûtent." Elle est également la cible de fausses accusations, pour le moins assez graves. "La première semaine, je suis accusé d'avoir volé un lot entier de suppléments et j'arrive à prouver que je ne l'ai pas été, mais j'ai peur et, par la suite, je communique toujours par écrit pour que cela ne se reproduise plus."
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Malgré, tout, elle affirme avoir reçu l'aide du président en personne, pour continuer de pouvoir travailler. "Des médecins et un physiothérapeute me donnent constamment des ordres de la part du président. En gros, que je me cache et que je ne fasse rien, mais le président vient en personne me dire ce qu'il veut que je fasse, ce qui est totalement différent des ordres qui m'ont été donnés soi-disant "de la part du président". Je fais donc exactement ce que le président me demande." Mais pour autant, ce climat hostile et cet environnement irrespirable ne cessent pas. "Ils me mettent toutes sortes de problèmes pour faire le travail : au buffet, ils mettent les aliments que je déconseille ; la serveuse se moque de moi et dit continuellement aux joueurs de ne pas m'écouter, que je n'ai aucune idée ; le cuisinier ne met pas ce que je lui demande et met ce qu'il pense, comme des pâtisseries pré-cuites ; le gérant n'achète pas ce que je conseille ; le garçon qui doit préparer les suppléments met des suppléments différents de ceux que je dis ; les médecins et les physiothérapeutes disent aux joueurs de ne pas suivre mes instructions, ils ne me donnent pas des informations sur la façon dont les joueurs sont ou ce qu'ils leur donnent (médicaments, vitamines, etc.), même si j'insiste pour ne pas produire d'interactions avec les suppléments, car cela pourrait être mauvais pour eux... Ils se moquent constamment de moi, se moquent dans les groupes WhatsApp, disent aux joueurs de prendre des choses différentes de ce que je dis." Une situation lunaire pour un club de cette envergure. Elle affirme que les joueurs ont tout de même tenu à l'écouter, et à suivre ses instructions, chez eux "en raison de l'impossibilité de le faire à Valdebebas." Un travail qui selon elle, a même été reconnu dans les vestiaires de l'équipe. Ce qui a alors provoqué une vague de jalousie au sein du staff du Real Madrid. "Il y a deux de ces joueurs qui me disent qu'ils le disent directement au président. Le fait que les joueurs le disent et le relient aux directives qui ont changé de nutrition et de suppléments génère une haine des services médicaux et du personnel du buffet insupportable pour moi, et 13 jours après avoir signé le contrat, je demande à le rompre et à ne pas revenir. Mais on me dit de la direction que les joueurs et le président veulent qu'il soit là et qu'il tienne bon, qu'ils vont tout résoudre."
Mais la situation ne va jamais s'améliorer. Elle va souvent se voir écarter pour éviter toute potentielle tension en interne. "Face à la situation hostile, la direction me renvoie chez moi et ils ne me laissent pas me rendre au match.(...) Ils me convoquent à une réunion avec un sponsor et il me dit qu'il est ami avec les médecins, qu'ils ont déjà réussi à faire me faire expulser par le président, mais qu'ils vont essayer de m'humilier. " Après cette longue période d'acharnement contre elle, elle reçoit un appel de la direction pour la remercier de son travail. "Le service de nutrition est annulé."
Face à cette "horrible expérience", Itzar a décidé de saisir la justice espagnole. "Je dépose une plainte malgré le fait qu'ils me "conseillent" de ne pas le faire et qu'ils me disent que je n'ai aucune chance de gagner, et qu'en plus, ils vont me ruiner la vie. Je vous dis qu'il ne s'agit pas de gagner ou de perdre, je veux juste que le président, les joueurs et les personnes qui me sont chères connaissent la vérité. (...) Mais j'ai toujours des cauchemars chaque nuit. Je veux fermer ce chapitre pour toujours et je sens que tant que je ne le dirai pas, je ne pourrai pas le fermer."
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