Rennes : une guerre avec le vestiaire ? La réponse ferme de Beye ! | OneFootball

Au bord du précipice à Rennes, Habib Beye a tenu à rétablir plusieurs vérités en conférence de presse avant la réception d'Auxerre ce dimanche

Une trêve estivale explosive ! Après trois nuls particulièrement critiqués face à Nantes, Lens et Le Havre, Habib Beye s'est retrouvé dans une situation particulièrement difficile. RMC Sport affirmait par exemple que Seko Fofana et Brice Samba avaient tout fait pour que le technicien français soit poussé vers la sortie par la direction.

De quoi forcément vivre ce break international dans une ambiance tendue. Mais aujourd'hui, le coach rennais était présent en conférence de presse, l'occasion pour lui de faire le point la situation en délivrant ses vérités : "Je le dis tout naturellement, on est impactés parce qu'on est tous humains. On ne peut pas rester insensible à tout ce qui se dit, tout ce qui a été fait dans l'aspect médiatique autour de toutes les situations que le club a vécu" a-t-il d'abord tranché.

"Dire que ça ne me touche pas serait mentir"

Il évoque ensuite ce qui a pu le toucher à travers ces rumeurs : "Ce qui nous touche humainement, personnellement, parce que c'est encore plus que ce que ça renvoie à l'extérieur, un joueur et un coach ont une famille. Cela ne fait pas plaisir de voir tout ce qui est dit, mais c'est dit et ça fait aussi partie de mon métier et de ma fonction. Dire que ça ne me touche pas serait mentir. Par contre, je garde mon énergie et ma stabilité".

Forcément, la question des cas Brice Samba et Seko Fofana est venue, et il s'est très clair : "J'ai discuté individuellement avec par exemple Brice (Samba) et Seko (Fofana) parce qu'avec ce qui avait été dit dans la presse il était nécessaire qu'on se parle. Justement qu’eux voient que je n'ai pas changé mon état d'esprit vis-à-vis de ça et que ce qui est important c'est le match d'Auxerre et qu'on soit dans l'unité. La déstabilisation extérieure, elle existe tout le temps. Nous ce qu'on doit renvoyer, c'est stabilité et unité".

Il en dit ensuite plus sur la réaction du groupe face à cela : "Je peux dire que certains ont pris l'initiative de m'en parler avant que je leur en parle. On doit être vrais et se parler les yeux dans les yeux pour voir où on veut aller en tant que groupe. Je leur ai dit que je n'étais pas dans la paranoïa et que je voulais qu'on soit stables et le plus tranquille possible pour être performant sur le terrain. En interne, chez nous, cela a été très vite normalisé". Des mots forts avant un match déjà décisif pour son avenir.

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