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·17 de junho de 2025
Romain Molina : “Il n’y a aucune équipe professionnelle en France qui a autant bénéficié d’aide et d’argent public que les Girondins de Bordeaux”

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·17 de junho de 2025
Romain Molina a sorti une vidéo ce soir sur les Girondins de Bordeaux, et notamment le plan de continuation présenté au Tribunal de Commerce, avec en toile de fonds les aides dont a bénéficié le club de la part de l’Etat, qu’elles soient directes ou indirectes.
« Est-ce que la mauvaise gestion d’un club de football peut avoir des conséquences pour le contribuable ? En gros, est-ce qu’un club de football, peut coûter cher au contribuable ? Il y a des exemples : Le Mans avec le PPP du stade, bien trop important pour un club de cette stature. Sauf que là, à Bordeaux, on peut vraiment se poser la question de la note, qui va la payer, et si le contribuable va être directement impacté. De mémoire, il n’y a aucune équipe professionnelle en France qui a autant bénéficié d’aide et d’argent public que les Girondins de Bordeaux, notamment depuis le rachat par Gérard Lopez. Rendez-vous compte, au bas mot, on parle d’au moins 40 millions d’euros de largesses et de facilités d’argent public. Plan de sauvegarde, loyers vis-à-vis de la Métropole… Je ne parle pas non plus des impayés et le pire dans tout cela, c’est que Bordeaux est en quatrième division française. Depuis son redressement judiciaire, Bordeaux a dû ferrailler pour présenter un plan de continuation. Ce plan de continuation est porté par Gérard Lopez qui est le seul à avoir soumis cela au Tribunal de Commerce. Le 24 juin à 9 heures, on aura le verdict, si le plan a été accepté. Un plan qui a été refusé par la mairie et la Métropole, mais qui est soutenu par l’Etat Français. Se pose une question, comment l’Etat Français peut valider un plan qui sert surtout les intérêts du propriétaire des Girondins de Bordeaux, notamment sa mainmise sur le club, et surtout qui va s’empresser de rembourser des fonds prêteurs/vautours à travers certaine filiales dont certaines sont domiciliées dans des paradis fiscaux, au détriment d’entreprises françaises et de créanciers locaux. Autrement dit, pourquoi l’Etat français va-t-il favoriser le remboursement de créances de fonds vautours étrangers, au détriment de sociétés d’hôtellerie, d’assurances, de vignobles, français… ?! »