OnzeMondial
·01 de julho de 2025
Salaires plafonnés, grand ménage... L'OL serre la vis de manière radicale !

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·01 de julho de 2025
En attendant de voir si la DNCG donne finalement l'aval à l'OL pour rester en Ligue 1, le club gone est contraint de serrer la ceinture de manière spectaculaire pour redresser la barre...
L’OL s’apprête à tourner une page lourde de turbulences avec l’arrivée de Michele Kang à la présidence, marquant la fin de l’ère John Textor, en tout cas sur le plan opérationnel. Comme l'explique l'Equipe, cette nouvelle gouvernance annonce un changement radical, synonyme d’austérité et de réorganisation profonde. Après la rétrogradation administrative en Ligue 2 prononcée par la DNCG, l’OL se lance dans une sévère cure d’économies, où la maîtrise des coûts et la rigueur salariale seront les maîtres-mots.
Michele Kang, première femme à diriger un club de Ligue 1, impose une stratégie claire : il n’est plus question d’investissements démesurés ni de décisions sportives à marche forcée. Avec Michael Gerlinger comme directeur général et bras droit opérationnel, l’approche sera plus pragmatique, déléguée et stable. Contrairement à l’ère Textor, caractérisée par une gestion très interventionniste, notamment sur le mercato, cette nouvelle équipe préfère s’appuyer sur les ressources internes, laissant de côté les achats de stars aux coûts exorbitants comme Ernest Nuamah (28,5 millions d’euros) ou Moussa Niakhaté et Orel Mangala (55,3 millions d’euros).
Le club se prépare donc à une restructuration drastique. L’arrivée de Chris Mallon, spécialiste en restructuration d’entreprise, dès la semaine dernière dans les locaux de l’OL a donné le ton : un grand ménage est en cours. Après un plan social qui a touché une centaine de salariés, la rigueur financière s’étend désormais au secteur sportif. La masse salariale, auparavant proche de 160 millions d’euros, sera réduite à 89 millions pour la saison prochaine. Une limite stricte a été fixée pour les salaires mensuels : ils ne pourront plus dépasser 200 000 euros.
Cette politique s’accompagne de départs importants comme ceux d’Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico ou Rayan Cherki, qui permettent d’alléger la masse salariale. Les dirigeants cherchent aussi à vendre des joueurs comme Malick Fofana ou Lucas Perri pour générer environ 100 millions d’euros cet été. Si certains cadres comme Corentin Tolisso sont épargnés en raison de leur valeur sportive, d’autres comme Nemanja Matic, jugés trop coûteux par rapport à leur apport, seront encouragés à partir.
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